avez agi dans cette occasion-là, et que j'en suis très-satisfait; aussi continuerez-vous de faire si bien et si habilement vos affaires, et vous pourrez être persuadé alors que vous n'aurez pas obligé un ingrat, mais que je vous en tiendrai compte en temps et lieu. Au surplus, j'approuve le plan que vous vous êtes fait pour tourner la Diète selon mon intention, et me remets entièrement sur votre bonne conduite, dont je n'ai qu'à être fort satisfait jusqu'ici. Federic. |
Nach dem Concept.
2365. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS, ENVOYÉ EXTRAORDINAIRE, A VIENNE.
Potsdam, 10 octobre 1746.
J'ai reçu la dépêche que vous m'avez faite le 1er de ce mois, et les détails que vous continuez à me mander m'ont fait bien du plaisir. Je pense de même que vous que tous ces arrangements que la cour de Vienne prend pour assembler des troupes sur les frontières de la Silésie, ne visent que pour se metttre en état de prendre des quartiers d'hiver dans l'Empire et surtout dans le Palatinat. Sur quoi je veux bien vous dire, quoique pour votre instruction seule, qu'il ne m'est jamais entré dans la pensée de me brouiller pour cela ouvertement avec les Autrichiens, parcequ'il y a d'autres moyens encore pour empêcher que la cour de Vienne ne puisse déroger aux libertés et prérogatives des princes de l'Empire.
Federic.
Nach dem Concept.
2366. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.
Potsdam, 10. October 1746.
Mein lieber Geheimer Etatsminister Graf von Podewils. Weil Ich nöthig finde, dass der russische Vicekanzler Graf von Woronzow durch den Secretarium Warendorff etwas umständlicher, wie sonsten andere, von denen Trames, so der arretirte Ferber mit denen russischen Ministris und Leuten gehabt, von Meinetwegen informiret werde, so ist Mein Wille, dass Ihr die beiden Euch bekannte infame Pièces,1 so der Ferber unter Adminiculation einiger russischer Bediente, so ihm die Puncta dazu administriret, [verfasset], durch einen verschwiegenen und ganz zuverlässigen Secretarium oder Kanzlisten, welcher zuförderst aber mit einem Eide beleget werden muss, niemandem davon das geringste zu
1 Unter Ferber's Papieren hatten sich die Concepte zweier Denkschriften über den preussischen Hof und Staat voller Beleidigungen und Verläumdungen gegen den König gefunden, die Ferber für den russischen Legationssecretär Oligew aufgesetzt hatte, um von diesem für die Zwecke des Grosskanzlers Bestushew nach Russland geschickt zu werden.