<216> que le méritait la justesse de vos arrangements. Vous ne devez pas douter que je n'y donne l'approbation la plus décidée. J'y ajoute de nouveaux compliments et tous les témoignages que vous pouvez attendre de mon admiration. Je vous prie d'être persuadé que tout ce qui vous touche, m'occupe sincèrement, et que je suis avec toute l'estime possible, Monsieur le Maréchal, votre affectionné ami
Federic.
Nach dem Concept. Das Datum ergiebt die Antwort, Brüssel 3. Nov. 1746.
2385. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS, ENVOYÉ EXTRAORDINAIRE, A VIENNE.
[Potsdam, 24 octobre 1746],
J'ai reçu votre relation du 15 de ce mois. Il y paraît que vous ajoutiez foi aux avis qui vous sont venus que la paix particulière entre la cour de Madrid et celles de Londres et de Vienne était autant que conclue. A cela, je vous dirai que ces avis-là ont été controuvés, et qu'il y a aujourd'hui fort peu ou point d'espérance de faire une paix particulière avec l'Espagne. Je serais bien curieux de savoir ce que ces voyages mystérieux du général Wallis1 veulent dire, mais quel qu'en puisse être le dessein, ce sera toujours fort peu de choses et en tout cas quelques arrangements pour me défendre l'entrée dans leur pays, en cas que l'envie me prit de leur faire quelque diversion. Mais comme la cour de Vienne n'a rien à craindre là-dessus de ma part, je ne la crains non plus à mon tour, puisque j'ai actuellement en mains l'acte de garantie de la Grande-Bretagne sur toutes mes possessions en Silésie.
Quant à la correspondance de Henckel et d'autres mal intentionnés, on a pris toutes les mesures imaginables pour en pouvoir découvrir quelque chose, mais jusqu'ici on a perdu ses peines, et toutes les lettres qu'on a attrapées ou interceptées, n'ont roulé sur d'autres choses que sur des affaires domestiques ou sur des procès.
Federic.
Nach dem Concept. Das Datum ergiebt die Antwort, Wien 5. Nov. 1746.
2386. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION COMTE DE FINCKENSTEIN A STOCKHOLM.
Potsdam, 24 octobre 1746.
Vous m'avertissez, par la depêche que vous m'avez faite le 7 de ce mois, que ma sœur, la Princesse Royale, me fait marquer par vous qu'elle se verrait obligée de m'écrire dorénavant avec moins de liberté que par le passé, puisqu'elle était avertie de bonne part que ses lettres ne passeront plus en sûreté, après l'élection du comité secret, et que
1 Von Wien nach Böhmen.