<227> discontinuerez pas de donner votre attention aux arrangements militaires qu'on prendra pour la campagne future, pour m'en pouvoir faire vos rapports.
Federic.
Nach dem Concept.
2402. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS A BERLIN.
Potsdam, 5 novembre 1746.
Mon cher Podewils. Pour vous répondre à ce que vous venez de me représenter au sujet de l'audience à donner au général Bernes, je vous dirai que, quand je vous demanderai votre avis sur une affaire, il vous sera permis alors de le dire librement; mais sans cela vous ferez toujours mieux d'exécuter à la lettre ce que je vous ordonne. Quant au baron de Spon, je lui permettrai volontiers de passer le carnaval à Berlin et de s'y divertir, mais je ne le saurais voir de bon œil, s'il voulait jouer gros jeu avec qui que ce soit. Sur ce, je prie Dieu etc.
Federic.
Nach der Ausfertigung.
2403. AU MINISTRE D'ETAT COMTE DE PODEWILS A BERLIN.
Potsdam, 7 novembre 1746.
Mon cher Podewils. Me souvenant de la réponse très polie que le général Bernes vous a faite, lorsque vous lui avez parlé sur ce que je vous avais ordonné touchant le temps de son audience, mon intention est qu'à la première occasion que vous le verrez, vous ne deviez pas manquer de lui dire un compliment fort gracieux de ma part et combien j'étais satisfait que sa cour l'eût choisi préférablement pour me l'envoyer, et qu'ayant déjà connu son mérite du temps, que j'avais fait la campagne sur le Haut-Rhin,1 il pouvait être assuré de toute mon estime, Mais qu'il y avait de certaines raisons qui m'empêchaient de pouvoir lui donner audience aussitôt que je l'aurais souhaité sans cela; ce qui se ferait pourtant d'une manière qu'il en serait content, d'abord que je serais débarrassé de certaines affaires qui m'occupaient encore. Vous tournerez tout cela d'une façon convenable, pour qu'il puisse s'apercevoir que, si son audience traîne un peu, ce n'est point du tout pour son personnel, mais qu'au contraire je suis fort satisfait de sa personne. Sur quoi, je prie Dieu etc.
Federic.
Nach der Ausfertigung.
1 1734.