2404. AU CONSEILLER BARON LE CHAMBRIER A PARIS.
Chambrier übersendet, Paris 28. October, einen von dem Marquis d'Argenson an ihn gerichteten Brief, d. d. Fontainebleau 25. October: „ …Le conseil que donne le roi de Prusse1 sur le mariage de Monseigneur le Dauphin, est le meilleur à prendre … Vous ne trouverez pas mauvais, je pense, que l'on doit savoir à Varsovie que le roi de Prusse a sollicité lui-même le mariage; M. le comte de Loss le sait déjà … J'ai en hier un courrier de Düsseldorf, touchant le renouvellement d'union de famille dans la maison palatine, assuré depuis le 5 de ce mois, et nous tenons l'électeur de Cologne par des bienfaits. Ce dernier article-ci est un grand secret, et qui ne doit être que pour le roi de Prusse seul.“ | Potsdam, 8 novembre 1746. La relation que vous m'avez faite en date du 28 d'octobre passé, m'a été rendue, et la réponse du marquis d'Argenson que vous y avez insérée, m'a fait bien du plaisir. Vous ne resterez pas en arrière de toutes les politesses qu'il y marque, et lui ferez force de protestations de mon amitié, en le remerciant surtout de la confidence qu'il m'a fait faire au sujet de l'électeur de Cologne; vous observerez pourtant qu'en lui faisant votre réponse, vous ne vous serviez que de termes généraux, sans entrer en quelque détail qui pourrait tirer à conséquences. Federic. |
Nach dem Concept.
2405. AN DEN ETATSMINISTER GRAF HENNICKE IN DRESDEN.
Potsdam, 9. November 1746.
Hochwohlgeborner, besonders lieber Herr Graf. Ich habe Mir zwar die gewisse Hoffnung gemacht, es würde durch diejenigen gegründete Insinuationes, so Ich demselben durch Meinen Etatsminister Graf von Podewils verschiedentlich thun lassen, die Sache wegen derer zu Niemegk arretirten Deserteurs dahin gebracht werden, dass diese dem Cartell gemäss ausgeliefert werden würden; da aber solches zu Meiner Verwunderung in so geraumer Zeit nicht geschehen, noch deshalb eine vergnügliche Antwort erfolget ist, so lasse den Herrn Grafen Selbst urtheilen, ob dieses nicht dem errichteten Cartell offenbar zuwider sei und ein vorsätzlicher Bruch desselben genannt zu werden verdiene. Wann auch hiernächst die fürstenbergische Permutationssache2 bisher wider die klare Disposition des dresdenschen Friedens so sehr trainiret worden, und dabei äusserlich verlauten will, dass die Forderungen derer Königl. Polnisch- und Chursächsischen Commissarien so hoch gespannet und dergestalt eingerichtet wären, dass kaum darauf entriret werden könnte, so beliebe der Herr Graf Selbst zu erwägen, ob dieses denen theuren, Mir von Ihm ertheilten Versicherungen, dass, wenn der König Sein Herr den Tractat einmal unterschrieben hätte, selbiger solchen als-
1 Vergl. S. 203.
2 Vergl. S. 15.