<250> dont on y fait mention, n'est pas encore arrivé au marquis de Valory, et il faut que je diffère jusque là à vous dire mon sentiment sur les instructions qu'on aura données au sieur de Lanmary. En attendant, je veux bien vous dire pour votre direction que, quoique ce soit le meilleur parti que la France peut prendre, de s'assurer la Suède, il faudra cependant toujours que la première fasse son traité de subsides avec la Suède séparément et indépendamment de mon alliance défensive avec celle-ci. Vous savez toutes les raisons importantes que j'ai, pourquoi je ne pourrais pas me prêter à ce qu'on nomme seulement, dans mon traité avec la Suède, aucune autre puissance, quoiqu'on y puisse ménager en termes fort généraux l'accession des puissances qu'on pourra inviter avec le temps d'un concert commun, afin de ne point donner occasion à mes ennemis de faire passer mon alliance avec la Suède pour une ligue offensive. Et, d'ailleurs, je veux bien vous dire en confidence, et uniquement pour votre direction, sans que vous en deviez témoigner la moindre chose à qui que ce soit, que je ne me laisserai point entraîner à quelque engagement nouveau avec la France, soit directement soit indirectement.
Federic.
Nach dem Concept.
2440. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.
Berlin, 1. December 1746.
„Des Königs Majestät haben wegen der Einlage1 allergnädigst resolviret, dass dem Langschmid geantwortet werden solle, wie Höchstdieselbe nicht glaubten, dass der dresdensche Hof ein so grosses Anlehn von drei Millionen von Hannover bekommen; dass solches nicht wahrscheinlich wäre, und dass er sich also besser darnach erkundigen sollte. Dem p. von Ammon soll auf seine letztere Dépêche, betreffend die Anekdote, was Se. Königl. Majestät dem General Ginkel gesaget und dieser dem Greffier geschrieben haben sollte,2 geantwortet werden, wie weder das eine noch das andere wahr wäre, und dass, wenn dergleichen dort gesagt werden wollte, er es hautement contradiciren sollte“ …
Eichel.
Auszug aus der Ausfertigung.
2441. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS A BERLIN.
Berlin, 2 décembre 1746.
Après avoir vu tout ce que vous m'avez mandé touchant le projet d'un traité d'alliance défensive entre la France, la Suède et moi que le
1 Ein Bericht des Geschäftsträgers Langschmid, Hannover 27. November.
2 Der König sollte zu Ginkel gesagt haben „qu'il ne pourrait pas voir d'un œil indifférent que les Autrichiens et les Piémontais passassent le Var et qu'ils pénétrassent en Provence.“