<261> amicalement ersuchen, einige Mesures darunter zu nehmen, damit nicht einmal ein ohnvermuthetes Unglück daher entstehe. Welches der Warendorff so doucement als es nur möglich ist insinuiren soll“ …

Eichel.

Auszug aus der Ausfertigung.


2454. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION COMTE DE FINCKENSTEIN A STOCKHOLM.

Finckenstein berichtet, Stockholm 29. November, Korff habe am 26. November eine Audienz bei dem Kronprinzen gehabt: „Ce fut là que se passa une scène à laquelle Son Altesse Royale n'avait certainement pas lieu de s'attendre. L'ambassadeur lui présenta une lettre de l'Impératrice, contenant en termes généraux quelques conseils sur la conduite que le Prince devait tenir … Cette lettre était d'ailleurs conçue en termes assez polis … Mais ce ministre jugea à propos de l'accompagner d'une explication qui n'y répandit que trop de clarté. Il dit au Prince qu'il avait ordre de lui déclarer que l'Impératrice n'avait pas lieu d'être satisfaite de la conduite qu'il tenait; qu'elle avait assez contribué à son élévation pour pouvoir exiger quelque reconnaissance et quelque déférence pour ses conseils; qu'elle croyait devoir avertir le Prince qu'il courrait à sa perte en se jetant entre les bras de ceux de la nation qui avaient été ses ennemis, et surtout en donnant sa confiance au comte Tessin …; que c'était en un mot un homme dangereux et dont le Prince devait se défier; que l'Impératrice donnait cet avis pour la seconde fois; qu'elle espérait qu'on y ferait enfin attention …; que s'il [le Prince] persistait dans les idées qu'il paraissait avoir adoptées depuis quelque temps, elle se trouverait dans l'obligation de retirer sa protection, et que, s'il en résultait des suites fâcheuses, il n'aurait qu'à s'en prendre à lui-même.“

Korff hat dem Prinzen auf dessen entschiedenes Verlangen nach anfänglicher Weigerimg eine Abschrift seiner Instructionen in dieser Angelegenheit gegeben, wovon der Prinz zwei Abschriften hat beglaubigen lassen. Tessin hat im Senat um die Entbindung von seinen Functionen nachgesucht. „Apres cette

Berlin, 13 décembre 1746.

On a tout lieu d'être étonné de la démarche violente que le baron de Korff, ministre de Russie, a faite, selon votre relation du 29 du novembre passé. Il me paraît que c'est à présent le moment critique où il faudra qu'il soit décidé si la Suède doit être maintenue dans son indépendance de la Russie, ou si elle doit subir le joug de celle-ci. J'approuve fort les précautions que vous avez recommandées à ceux qui vous ont parlé de l'affaire en question; il sera cependant nécessaire, selon moi, que le Successeur à la couronne autant que le comité secret continuent d'être fermes, et j'envisage la démarche du baron Korff comme le dernier effort que la Russie fait pour gagner la supériorité sur les Suédois, et que tout ira bien encore, pourvu que le comité secret tienne ferme, en employant en même temps de certaines décences, et qu'il rejette tout ce qu'il y a d'odieux dans cette affaire sur le baron de Korff, en conservant toujours du ménagement pour le personnel de l'impératrice de Russie. Je suis entièrement persuadé que toutes les démarches violentes du ministre russien ont été concertées et même suggérées à la Russie par le parti contraire en Suède au mi-