2132. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS A BERLIN.
Podewils berichtet, Berlin 10. Januar; „Le comte de Hennicke m'envoie selon mes instances le projet ci-joint de l'acte de cession de la reine de Pologne,1 par laquelle elle renonce en son nom et celui de ses enfants à toutes les prétentions qu'ils pourraient faire un jour sur la Silésie et la comte de Glatz en vertu de la Sanction Pragmatique, si la maison d'Autriche d'à présent venait à manquer … J'attends les ordres de Votre Majesté si Elle approuve ce projet.“ „Le comte de Hennicke m'a envoyé aussi ci-jointe la liste des cadets saxons qui réclament instamment leur liberté.“ | Ceci est fort bien, mais j'avoue que je ne m'entends pas à la vétilleuse étude des termes propres aux renonciations; c'est pourquoi je m'en remets à vous. Federic. Ils ont tous pris service, il y a même trois Silésiens parmi, sur lesquels la Saxe n'a nul droit. Fr. |
Nach der eigenhändigen Aufzeichnung am Rande des Berichts.
2133. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION COMTE DE FINCKENSTEIN A STOCKHOLM.
Berlin, 15 janvier 1746.
J'ai vu avec plaisir par votre rapport du 31 décembre dernier les progrès que vous avez faits dans la négociation de l'alliance défensive, et je trouve votre conduite à cet égard entièrement conforme à mes intentions.
Parmi les remarques que les commissaires suédois ont faites sur le projet du traité, il n'y en a que deux qui semblent mériter attention.
La première regarde l'exception de la guerre présente du cas de l'alliance et la garantie de mes États. Mais comme la guerre est maintenant terminée par des traités solennels de paix, que je vous communiquerai bientôt in extenso, je compte que cette difficulté tombera d'elle-même et que la Suède n'hésitera plus de me promettre la garantie de tous les États que je possède actuellement, sans exception, tout comme je suis prêt de mon côte de lui garantir toutes ses possessions en Europe sans exception. Si les Suédois veulent bien nommer expressément les provinces dont la souveraineté m'a été assurée par les traités de Breslau et de Dresde, comme étant celles qui m'ont été le plus vivement contestées, et se charger de la garantie des deux susdits traités, je n'en serai pas fâché, et en ce cas je suis prêt de me charger réciproquement de la garantie des dispositions du dernier traité d'Abo. Mais pour peu que les Suédois témoignent de la répugnance d'entrer
1 Vergl. Bd. IV, 391.