<300> dépendre du knès Repnin, chef de ce corps et ami du Chancelier, ainsi que vous devez aller bride en main touchant le jeune Tresky.

Federic.

Nach dem Concept.


2507. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE ROHD A STOCKHOLM.

Berlin, 28 janvier 1747.

Pour vous répondre à la dépêche que vous m'avez faite le 13 de ce mois, je vous dirai que, bien que la nouvelle de la marche actuelle de la première colonne des troupes russiennes vers Astracan ne me paraisse pas tout-à-fait exacte, il ne reste pourtant aux Suédois que de conserver la fermeté qu'ils ont montrée jusqu'à présent, comme l'unique moyen pour se soutenir contre la Russie.

Federic.

Nach dem Concept.


2508. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A DRESDE.

Klinggräffen berichtet, Dresden 24. Januar: „Richelieu m'a paru être de ces gens qui se remplissent de leurs propres idées, qu'ils croient infaillibles parceque leur grande vanité les empêche de peser les choses par de justes réflexions, au moyen de quoi il est très difficile de les faire changer de sentiments … M'étant trouvé hier en conversation avec le baron de Gersdorf, ministre à la cour Bavière, qui par esprit de parti autrichien s'ouvre quelquefois assez légèrement, je lui demandai s'il comptait retourner bientôt à Munich; il me dit qu'à la vérité le comte de Chotek y devait être de retour actuellement, mais que, Piosasque, ministre palatin, qu'on regardait pour celui de France, y étant revenu, il se dépêcherait d'aller reprendre son poste. A quoi je ne répliquai rien, mais j'en avertirai l'Ambassadeur [des Issarts], pour lui faire connaître la duplicité de cette cour, qui cherche, malgré ses engagements avec la France, de retenir l'électeur de Bavière dans le parti autrichien.“

Berlin, 28 janvier 1747.

Je viens de recevoir votre dépêche du 24 de ce mois. Je juge de la même façon que vous le faites, sur le caractère du duc de Richelieu, et je pense qu'il n'a traité que fort légèrement les affaires dont il a été chargé pendant son séjour à Dresde.

Vous avez bien fait d'avertir le ministre de France des propos qui sont échappés au baron de Gersdorf pendant la conversation qu'il a eue avec vous. Vous deviez disposer l'Ambassadeur afin qu'il mande ces propos à sa cour, pour désiller les yeux à celle-ci sur la prévention qu'elle a pour la Saxe, et pour lui faire connaître les mauvais procédés et l'extrême duplicité de ces gens-ci. Vous ne laisserez non plus d'avertir ce ministre du départ du M. Saul, dès que vous serez instruit vers où il a dirigé son chemin. Au reste, voilà encore de nouvelles preuves point équivoques que j'ai bien fait de ne pas entrer