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2552. AU SECRÉTAIRE WARENDORFF A SAINT-PÉTERSBOURG.

Potsdam, 28 février 1747.

La nouvelle d'un ordre donné aux troupes qui sont en quartiers dans la Livonie, duquel vous faites mention dans votre relation du 11 de ce mois, savoir de s'assembler aux environs de Riga et de passer en revue devant le général Repnin, me paraît prématurée, la saison n'étant pas propre pour assembler une armée; d'un autre côté, je ne trouve pas absolument impossible l'envoi d'un secours à la Reine; on peut bien détacher un corps de 10 à 12,000 hommes d'une armée qui va au-delà de 100,000, sans que celle-ci en souffre une diminution fort considérable. Le refus de comte de Woronzow de vous voir, depuis qu'il a été rétabli de sa dernière maladie, fait soupçonner quelque mystère important dans l'arrêt des personnes menées à la forteresse; on m'a dit le capitaine knès Cantemir trop peu estimé pour qu'il pût être mêlé de quelque conspiration. Vous ne manquerez pas d'approfondir ce que c'a été que ce prétendu complot.

Federic.

Nach dem Concept.


2553. AU CONSEILLER BARON LE CHAMBRIER A PARIS.

Potsdam, 28 février 1747.

J'ai été fort satisfait des deux relations que vous m'avez faites le 13 et le 17 de ce mois, qui ont augmenté de beaucoup les connaissances que j'avais d'ailleurs des affaires intérieures de la France.1 Pendant un temps si plein de cabales et si sujet aux changements, vous observerez de disposer toujours ceux qui sont au timon des affaires et ceux qui y influent le plus, à penser favorablement sur moi et à être portés pour mes intérêts, sans vous mêler d'ailleurs ni en noir ni en blanc de leurs querelles particulières.

Federic.

Nach dem Concept.


2554. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A DRESDE.

Potsdam, 2 mars 1747.

Ayant vu, par la dépêche que vous m'avez faite le 25 du février dernier, les termes où vous êtes avec les ministres saxons, relativement à la négociation d'un traité d'amitié et de garantie, je viens de vous faire expédier le plein pouvoir nécessaire, afin que vous puissiez entrer formellement en négociation avec les minitres saxons, conformément aux instructions que je vous ai déjà données, et à celles qui vous viendront



1 Die beiden Berichte betreffen den Gegensatz des Marschalls von Sachsen gegen die Brüder Belle-Isle und den Prinzen von Conty; dem letzteren schliesse sich der Marquis Puyzieulx an.