<35> de les obliger à m'accorder des conditions plus avantageuses, où je puisse trouver mes convenances et mes sûretés en toute manière.
Federic.
H. Comte de Podewils. C. W. Borcke.
P. S.
Quoique le sieur de Villiers m'ait fait connaître, et que sa lettre de créance le porte aussi, que, le soin de quelques intérêts domestiques le rappelant en Angleterre, il n'était venu ici que pour exécuter en passant certaines commissions du Roi son maître, je remarque néanmoins qu'il ne serait pas fâché de rester à ma cour, pourvu que la sienne lui fit un établissement convenable.
Comme je serais bien aise de le garder, comme un ministre bien intentionné et dont les manières de penser et d'agir sont tout-à-fait propres de lui gagner ma confiance, vous aurez soin d'insinuer au lord Harrington qu'il me ferait un plaisir sensible de faire en sorte que le sieur de Villiers trouvât son compte à s'arrêter à ma cour, et de seconder pour cet effet les vues de fortune qu'il pouvait avoir en Angleterre, en l'assurant que jamais Sa Majesté Britannique ne pouvait choisir un ministre dont la personne me fût plus agréable et plus propre à entretenir et à cultiver la bonne intelligence et la parfaite harmonie entre les deux cours.
Federic.
H. Comte de Podewils. C. W. Borcke.
Nach der Ausfertigung.
2161. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.
Potsdam, 27. Februar 1746.
„Des Königs Majestät wünschten wohl zu wissen, was eigentlich die Ursachen sein möchten, warum der dresdensche Hof noch fortfähret, die Bosniaken und dergleichen Volk in Polen zu unterhalten, und woher derselbe die dazu nöthige Fonds nimmet, welche dem Verlaut nach durch das was in Sachsen geschehen ist, sehr beinöthig sein sollen, um nur die regulären Truppen zu entreteniren und zugleich zu den übrigen nöthigen Ausgaben zu fourniren.
Anlangend das Pro Memoria, so dem Herrn Andrié von Mylord Harrington zugestellet worden und davon derselbe in dem Postscripto seiner Relation vom 11. dieses berichtet, so haben des Königs Majestät mir befohlen, gedachtes Pro Memoria in Originali an Ew. Excellenz zu senden und in Höchstderoselben Namen zu melden, dass Ew. Excellenz in convenablen und sehr polien Terminis eine Antwort aufsetzen möchten, in nachstehendem Sinn ohngefähr:
Dass so gerne wie Se. Königl. Majestät auch wünschten und wollten denen Engelländern in diesen Umständen Gefälligkeit erweisen, so wenig