<357> Montbéliard avec mes autres affaires. Comme ce procès m'intéresse peu ou point du tout, je ne veux pas que vous vous en mêliez avec autant de chaleur et d'empressement, comme vous avez fait jusqu'ici; il suffira toujours que vous vous en expliquez envers les ministres français en termes généraux et par manière d'acquit, mais jamais vous ne devez plus pousser cette affaire jusqu'à vous exposer d'indisposer les ministres contre vous.
Federic.
Nach dem Concept.
2588. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE ROHD A STOCKHOLM.
Potsdam, 5 avril 1747.
J'ai reçu la dépêche que vous m'avez faite le 24 du mois dernier de mars. Plus je considère la situation présente des affaires de la Suède, plus je me confirme dans le sentiment que je vous ai déjà mandé et que j'ai écrit moi-même à la Princesse Royale, ma sœur,1 sur la nécessité qu'il y a d'abréger autant qu'il sera possible la présente Diète et de la finir au plus tôt possible.
Les différents inconvénients qui sont déjà arrivés par la longue durée de la Diète, me font craindre de nouveau qu'on ne voie éclore l'un après l'autre et embarrasser extrêmement les affaires, si l'on ne s'avise pas de prendre de justes mesures pour finir la Diète. Si les succès du bon parti y ont été heureux jusqu'à présent, il n'en faut pas se laisser éblouir, mais savoir en fixer l'époque, afin de ne pas risquer d'en perdre les fruits par des incidents inopinés. C'est mon avis, que vous ne devez pas négliger, mais dont vous devez faire plutôt tout l'usage convenable.
Federic.
Nach dem Concept.
2589. AU SECRÉTAIRE WARENDORFF A SAINT-PÉTERSBOURG.
Potsdam, 7 avril 1747.
La dépêche que vous m'avez faite le 21 du mois de mars passé, m'a été rendue. Comme je viens d'apprendre de fort bon lieu que les cours de Londres et de Pétersbourg ne sont nullement encore tout-à-fait d'accord sur le corps de troupes russiennes destiné à secourir la reine de Hongrie contre la France, que l'Angleterre n'offre de payer à la Russie qu'une somme de 100.000 livres sterling pour qu'elle entretienne un corps considérable de troupes en Livonie, afin de pouvoir s'en servir là où le besoin le demanderait, mais que la Russie exigeait que le roi d'Angleterre prît ces troupes à sa solde — j'ai bien voulu vous avertir de cette circonstance, pour que vous soyez d'autant mieux
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