<360> le sentiment qu'il a, combien l'intérêt de la France demandait de ne point abandonner les Génois, mais de les soutenir contre les Autrichiens. Au reste dois-je vous avertir qu'il faut que le comte de Maurepas ou le marquis de Puyzieulx vous aient fait quelque indiscrétion au sujet des propos que vous leur avez tenus relativement au comte de Brühl, parceque celui-ci s'est plaint depuis peu à l'ambassadeur de France, le marquis des Issarts, de ce que mes ministres aux cours étrangères le dépeignaient comme un homme sur lequel on ne pouvait compter, ajoutant que le seul duc de Richelieu lui rendait justice et qu'il avait pris son parti en tout à la cour de France, même contre vous.
Federic.
Nach dem Concept.
2592. AU DUC DE CUMBERLAND A LA HAYE.
Berlin, 8 avril 1747.
Monsieur mon Cousin. Aussitôt que j'ai reçu la lettre de Votre Altesse Royale du 28 mars dernier, je n'ai pas différé d'un moment de faire expédier les ordres nécessaires pour accorder le libre passage par mes États aux troupes hessoises qui doivent joindre l'année qui est sous votre commandement.1 Je ne doute pas non plus qu'Elle n'ait eu la précaution d'enjoindre expressément aux commandants de ces troupes de faire observer une discipline exacte à leurs gens et de payer comptant au prix courant leur dépense aussi bien que les fournissements dont ils auront besoin pendant la marche. C'est une attention que l'équité exige et que la prévoyance de Votre Altesse Royale ne Lui aura certainement pas permis de négliger. Mais Elle peut être persuadée à Son tour que je saisirai toujours avec plaisir les occasions de Lui donner des marques de l'estime distinguée et de l'amitié sincère avec lesquelles je suis, Monsieur mon Cousin, de Votre Altesse Royale le très affectionné cousin
Federic.
Nach dem Concept.
2593. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.
Potsdam, 10. April 1747.
Wegen der von dem Herrn von Chambrier eingelaufenen Relation vom 31. voriges Monats habe auf allergnädigsten Befehl Sr. Königl. Majestät an Ew. Excellenz melden sollen, wie gedachtem Herrn von Chambrier darauf geantwortet werden soll, dass Höchstdieselbe von den vom Marquis de Puyzieulx gegen ihn bezeigten Sentiments sehr wohl zufrieden zu sein alle Ursach hätten, und er denselben darin jederzeit zu unterhalten sich bestens bemühen sollte. Soviel aber die Schickung jemandes der Ihrigen zum Congrès zu Breda anbeträfe, so
1 Vergl. S. 345 Anm. 2.