<365> cour de Dresde a fait à celle de Vienne des propositions pour moyenner la paix avec la France. Je ne saurais pas assurer cet avis comme toutà-fait fondé, mais, tel qu'il soit, je suis persuadé qu'autant que la cour de Vienne ne voudra pas se séparer de l'Angleterre, de pareilles propositions ne feront guère d'impression sur elle.
Federic.
Nach dem Concept.
2600. AU SECRÉTAIRE WARENDORFF A SAINT-PÉTERSBOURG.
Potsdam, 15 avril 1747.
J'ai bien reçu la dépêche que vous m'avez faite le 28 du mois dernier de mars. Puisque vous dites que l'Impératrice ne voudra plus faire marcher le secours qu'elle a eu dessein d'envoyer à la reine de Hongrie, je désire maintenant fort de savoir de vous si l'on voudra faire camper encore, cette année, un corps d'armée aux frontières de la Livonie et en Courlande, pour faire les mêmes ostentations qu'on a faites l'année passée, ou si l'on se contentera à y faire cantonner les troupes. C'est de quoi vous devez vous informer soigneusement, et m'en faire au plus tôt possible un rapport fidèle.
Federic.
Nach dem Concept.
2601. AU CHAMBELLAN D'AMMON A LA HAYE.
Potsdam, 15 avril 1747.
J'ai reçu votre dépêche du 7 de ce mois. Comme il est apparent, et que toutes les lettres qu'on a de la France le confirment, que les, Français ne ménageront plus le territoire de la République, vous devez me mander votre sentiment si vous croyez que la République se prêtera à un accommodement avec la France, quand celle-ci aura pris quelque place d'importance de la République et entrerait effectivement avec ses troupes dans la Hollande.
Federic.
Nach dem Concept.
2602. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.
Potsdam, j6. April 1747.
Eichel meldet auf Befehl des Königs „dass, da die Zeit heran ist, zu welcher der sächsische Hof den Rest der 200,000 Rth., dem Dresdner Frieden und nachher deshalb getroffener Convention gemäss bezahlen und seine deshalb ausgestellete Obligation auslösen muss,1 des Königs Majestät vor nöthig finden, dass der Herr Geheime Rath von Klinggräffen zu Dresden selbst nach Leipzig gehe, um wegen Bezahlung obermeldeter Gelder und daferne sich ein oder anderer Umstand dabei ereignen sollte, alle abhülfliche Maasse zu geben.“
Eichel.
Auszug aus der Ausfertigung.
1 Vergl. S. 72.