<380> attendant le loisir de chercher quelque savant rude qui soit stilé à écrire grossièrement.
Federic.
Nach dem Concept.
2623. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A LEIPZIG.
Potsdam, 1er mai 1747.
Une lettre particulière d'un homme d'affaires à Dresde, étant tombée par hasard entre mes mains, vient d'assurer que le sieur Saul doit être à cette heure à Vienne chargé d'une proposition de paix entre la France et la cour de Vienne selon laquelle la reine de Hongrie devrait faire quelques sacrifices à la France et à l'Espagne, mais que tout aboutissait, à la fin, à des choses très pernicieuses pour mes intérêts. Quoique je sache très bien que, quand même la cour de Dresde travaille à faire goûter à la cour de Vienne de pareilles propositions, celle-ci n'y fera guère attention, aussi longtemps qu'elle ne voudra pas se séparer de l'Angleterre, je serai cependant assez curieux de savoir s'il est vrai que le sieur Saul ait fait encore une course à Vienne; et comme vous pouvez bientôt savoir s'il est encore disparu de Dresde ou non, ma volonté est que vous en deviez prendre information et m'en faire alors votre rapport, que vous n'adresserez qu'à moi seul immédiatement.
Federic.
Nach dem Concept.
2624. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE ROHD A STOCKHOLM.
Potsdam, 1er mai 1747.
J'ai reçu les dépêches que vous m'avez faites le 18 et le 21 du mois d'avril passé. Ma surprise a été extrême, lorsque j'en ai appris qu'après un si grand intervalle du temps que l'affaire de l'alliance a été sur le tapis, on revient à présent à examiner la question an; mais comme je ne saurais rester plus longtemps dans un état d'incertitude à cet égard, surtout dans un temps où les conjonctures deviennent de plus en plus critiques, il faut absolument qu'on se détermine une bonne fois en Suède sur ce que l'on veut faire ou non à ce sujet. Il y a trois ans passés qu'on m'a tenu en suspens à l'égard de cette alliance; je me suis épuisé en facilités pour la faire constater, mais à présent il faut que je sache à quoi j'en suis, pour pouvoir prendre mon parti. Je vous ai déjà instruit par ma dépêche du 28 du mois dernier passé de ce qui se traite entre la Russie et l'Angleterre ; une dépêche que j'ai reçue depuis de mon ministre en Angleterre, le sieur Andrié, et dont je vous communique ci-clos l'extrait, m'apprend que c'est autant qu'une affaire faite que la convention entre la Russie et l'Angleterre touchant l'entretien