<390>

2638. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS A BERLIN.

Podewils berichtet, Berlin 11. Mai: „Le marquis de Puyzieulx a écrit à M. de Valory qu'immédiatement après la déclaration de la France faite en Hollande, le Grand-Pensionnaire, étant revenu à Breda, avait fait des insinuations au sieur du Theil sur des propositions de paix, mais que, lorsque M. du Theil avait insisté sur la garantie de la Silésie, le Pensionnaire avait répondu que la République ne pourrait pas s'en charger.“

Potsdam, 13 mai 1747.

Mon cher Podewils. Vous devez remercier poliment le marquis de Valory de la communication qu'il vous a faite du contenu de la lettre qu'il a reçue du marquis de Puyzieulx. Entre nous dit, je ne regarde cette confidence que comme une invention pour nous aigrir contre les Hollandais, et pour que nous regardions tranquillement porter les coups à la République que les Français méditent lui porter.

Je suis bien aise d'apprendre que les États-Généraux ont chargé le M. de Horst, aide de camp de feu le général Ginkel, de continuer la fonction de secrétaire d'ambassade à ma cour jusqu'à ce que l'on ait nommé quelque autre bon sujet propre à remplir la place du défunt général Ginkel. Quant à la lettre que le M. de Horst doit remettre de la part du neveu de ce général, il n'a qu'à la remettre à vous avec l'ordre de l'aigle noire dont celui-ci était revêtu. Sur ce, je prie Dieu etc.

Federic.

Nach der Ausfertigung.


2639. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Potsdam, 14. Mai 1747.

Des Königs Majestät wollen allergnädigst, dass dem Andrié auf das chiffrirte Postscriptum seiner Depesche vom 2. dieses Monates ausführlich dahin geantwortet werden solle, wie zwar alles dasjenige, so Mylord Chesterfield ihm, dem Andrié, gesaget, lauter gute Sachen wären, aber dass Se. Königl. Majestät noch zweifelten, dass ersterer ihm in allen Stücken die Wahrheit gesaget habe, und noch immer soupçonnirten, dass man unter der mit Russland zu errichtenden Subsidienconvention noch andere Absichten habe, als man vorgäbe. Indessen sollte der Andrié nochmals retourniren und an Mylord Chesterfield sagen, ob man Sr. Königl. Majestät wohl mit Grunde verdenken könne, dass Sie mit Schweden Sich in eine defensive Alliance einliessen; dass Russland nicht nur im vorigen Jahre ein starkes Corps d'Armée in Livland und der Orten, ohnferne Sr. Königl. Majestät Grenzen, campiren lassen, sondern dergleichen auch dieses Jahr thun zu wollen alle Veranstaltungen mache und beständighin so viele Démonstrations guerrières gethan, ohne dass jemand von dessen darunter führenden Absichten einige satisfaisante Explication bekommen können, wohl aber nicht unbekannt geblieben sei, dass im vorigen Jahre verschiedene russische Officiers in Polen