<41> ministère anglais, et je vous sais bon gré de ce que vous m'en avez incontinent averti par l'envoi d'un exprès. J'attends avec bien de l'impatience vos relations sur les suites qu'aura eues une affaire de si grande conséquence, et si le roi d'Angleterre pourra soutenir Carteret contre la plus puissante partie qui fût jamais, surtout si les banquiers et négociants de Londres tiennent ferme à resserrer les cordons de la bourse. Du reste, j'approuve fort la résolution que vous avez prise d'être bien sur vos gardes, jusqu'à ce que tout se soit plus développé et que je sois par là en état de vous donner mes instructions ultérieures. En attendant, vous ne laisserez pas d'être extrêmement attentif sur tout ce qui se passe, et de veiller bien sur mes intérêts, comme aussi de m'en faire le plus souvent que vous pourrez vos relations bien détaillées. Comme il y a longtemps que je n'ai eu de nouvelles de mon écuyer Samson, vous devez me mander ce que vous savez sur son sujet et s'il ne partira pas bientôt avec les chevaux qu'il a achetés pour moi.
Federic.
Nach dem Concept.
2167. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.
Finckenstein berichtet, Stockholm 22. Februar: „Je m'étais bien imaginé que Bestushew ferait naître des obstacles [à l'alliance à conclure entre la Prusse et la Suède] et que l'article des affaires de Pologne surtout ne lui plairait pas. Mais je n'aurais jamais cru qu'il osât s'expliquer aussi ouvertement qu'il le fait à ce dernier égard … La conséquence qu'on en peut tirer est toute simple : c'est qu'il veut bien que les Suédois se mêlent des affaires de Pologne en faveur de la Russie, mais il veut empêcher qu'ils ne fassent la même chose de concert avec Votre Majesté. Jusqu'ici, le ministère ne m'a rien communiqué ni sur cet article ni sur celui qui concerne l'affermissement de la succession.“ | Potsdam, 6. März 1746. Nach Sr. Königl. Majestät allergnädigsten Resolution soll dem Herrn Grafen von Finckenstein auf einliegende Relation geantwortet werden, dass, wenn er nur die Alliance zu Stande brächte, es einerlei wäre, auf was vor Conditiones solches geschähe, denn Se. Königl. Majestät nur die Alliance haben wollten. Eichel. |
Nach der Ausfertigung.
2168. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS A BERLIN.
Potsdam, 7 mars 1746.
Je puis dire que je me suis attendu à cette nouvelle révolution qui vient d'arriver dans le ministère anglais; un parti de tout ce qui est de plus puissant dans ce royaume, et qui tient les cordons de la bourse, doit toujours triompher des caprices d'un roi sans autorité. J'avoue que je n'ai pas cru que le lord Granville serait culbuté si vite, je n'ai point