touchant les plaintes de la cour de Vienne contre mon neveu … Je ne me souviens pas que Bernes ait jamais touché cette corde, sinon d'abord les quatre premières semaines après son arrivée, ainsi que j'en ai informé alors Votre Majesté. C'était sur les bruits de troupes qu'on disait que la cour de Vienne faisait défiler en Bohême et sur les frontières de la Silésie. Il me dit alors, autant qu'il me souvient, qu'il serait fâché de porter des plaintes contre mon neveu, qu'il aimait et estimait comme un ami, mais qu'il paraissait qu'il puisait ses nouvelles souvent dans des sources bourbeuses et qu'il ajoutait trop légèrement foi à toute sorte de donneurs d'avis, dont Vienne fourmillait plus qu'aucun autre endroit au monde.“ | sagen, man wäre wohl informiret, dass man dem Grafen von Podewils zu Wien Mouches detachiret habe, welche ihm allerhand fausse Insinuationes gethan, um ihn falsche Démarches begehen zu machen; aber er wäre zu penetrant, dass er nicht dergleichen hätte unterscheiden sollen. Man könne leicht urtheilen, dass man dorten deshalb nicht mit ihm zufrieden sein könne, weil er so viele Sollicitations, betreffend die Erfüllung des dresdenschen Friedenstractats und wegen der Garantie, thun müssen. Wenn Ich ihn aber schon rappellirte und noch hundert andere wiederum nach Wien schickte, so würden diese doch ihnen wegen Erfüllung gedachten Friedenstractats in die Ohren schreien müssen, bis dem Tractat ein Genüge geschehen. |
Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.
2695. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS, ENVOYÉ EXTRAORDINAIRE, A VIENNE.
Potsdam, 7 juillet 1747.
La dépêche que vous m'avez faite du 28 du mois passé, m'a été bien rendue; sur laquelle je vous dirai que je commence à ne plus bien espérer des affaires de la république de Gênes et que je crains qu'elle ne soit obligée de plier, avant que les Français seront à même de la secourir.
Au surplus, je veux bien vous communiquer une particularité assez curieuse qui regarde votre personnel et que je viens d'apprendre de fort bon endroit; c'est que la cour de Vienne doit être fort mécontente de vous de ce qu'elle croit avoir tout lieu de vous soupçonner que vous preniez peu à tâche de cultiver la bonne harmonie entre moi et elle, mais qu'au contraire vous donniez occasion à ce que les affaires s'aigrissent de plus en plus entre nous, parceque vous ajoutiez trop légèrement foi à des bruits impertinents et à des fausses confidences que des gens malicieux vous insinuaient. Je sais d'ailleurs qu'en conséquence de cela la cour où vous êtes vient de donner des ordres secrets au général Bernes, pour qu'il en doive se plaindre dans les entretiens qu'il aura avec votre oncle, et qu'il en doive parler encore à d'autres personnes moyennant lesquelles cela pourrait revenir jusqu'à moi. On doit lui avoir allégué entre autres que, lorsque le ministre de Saxe à