Quoi qu'il en soit, vous faites toujours fort bien de veiller fort exactement sur toutes les démarches et négociations de la cour de Londres, là où vous êtes, et sur toutes les pratiques et machinations qui se font entre le Grand-Chancelier et entre le ministre autrichien Pretlack, afin d'être à même de m'en instruire précisément. En attendant, il n'y aura que le temps qui pourra faire revenir la cour de Russie des illusions où elle est actuellement; car je ne vois que trop clair que ce serait travailler gratuitement que de vouloir la ramener à moi, aussi longtemps qu'elle restera dans sa situation présente, et pour renverser le Chanceher, il faudra une révolution particulière; car de vouloir l'entreprendre avec lui seul, ce sera peine perdue.
Au surplus, j'ai à vous dire encore que la résolution est prise en Suède de faire relever le comte de Barck par le sieur Wulwfenstjerna, qui est actuellement parti pour prendre la place de l'autre, et qui sera en quatre ou cinq semaines, au plus tard, à Pétersbourg. Et pour que le changement avec le comte Barck n'ait pas l'air de disgrâce, on l'enverra à la cour de Vienne, où cependant il ne fera pas un long séjour. Au reste, vous avez bien fait d'être entré en correspondance avec le sieur de Rohd à Stockholm, pour vous mettre réciproquement au fait des nouvelles relatives à mon service; aussi ai-je ordonné de vous envoyer de Berlin un nouveau chiffre, pour vous en servir à cet usage.
Federic.
Nach dem Concept.
2721. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.
Potsdam, 27. Juli 1747.
Da der p. von Ammon in seiner letzteren Relation vom 21. dieses unter anderm mit angeführet hat, wie sich dortiger Orten jedermann persuadirte, dass wann die République Holland der Kron Frankreich den Krieg declarirte und letztere alsdann in die Provincien von Holland weiter eindränge, Se. Königl. Majestät Dero eigenem Interesse halber gezwungen sein würden, Sich der Republik anzunehmen und denen französischen Progressen zu steuren —, so wollen Se. Königl. Majestät, dass gedachtem von Ammon darauf rescribiret werden soll, wie er nur reine heraussagen sollte, dass wenn man dorten sich darunter auf Se. Königl. Majestät verliesse, man sich in seiner Rechnung gewaltig betrügen würde. Ausser der Neutralité, welche Se. Königl. Majestät im Dresdenschen Frieden versprochen und religieux beobachten würden, so könnten Dieselbe keiner Puissance Assistance leisten, als nur derjenigen, gegen welche Sie durch Tractaten dazu verbunden wären. Bekannt sei es, wie nicht nur die Republik den von Sr. Königl. Majestät derselben offerirten Tractat refusiret, sondern dass auch zu der Zeit, als die Oesterreicher und Sachsen in Sr. Königl. Majestät Lande envahiren wollen, die Republik Höchstderoselben nicht die geringste Assistance geleistet,