<446>stät dergleichen zu thun capable wäre, Sie sodann von dem König von Engelland alles, was Dieselbe nur verlangte, würden erhalten können.

Welches Ew. Excellenz dann zur beliebigsten Verfügung zu vermelden nicht ermangeln, sonsten aber nur noch beifügen sollen, wie Se. Königl. Majestät nicht sonderlich zufrieden seien, dass der Séjour des Herrn von Chambrier zu Brüssel so lange daure und die Affaires deshalb au Croc blieben, auch Sie durch das beständige Verbleiben desselben zu Brüssel nicht viel mehr gebessert sähen, als wenn er zu Paris geblieben wäre.

Eichel.

Nach der Ausfertigung.


2722. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A SAINT-PÉTERSBOURG.

Potsdam, 29 juillet 1747.

J'ai reçu votre dépêche du 11 de ce mois. Puisque vous me marquez que'le général Keith n'est point à Mitau et qu'il n'est non plus à Pétersbourg, je souhaiterais bien d'apprendre de vous où il se trouve donc actuellement, et s'il s'est congédié ou non du service de Russie. Vous ferez fort bien d'éclairer de plus près tout ce que l'on fera de mouvements par rapport aux troupes, et de m'en instruire toujours le plus exactement qu'il vous sera possible. Au reste, je sais, à n'en pouvoir douter, que la convention entre l'Angleterre et la cour de Pétersbourg a été signée, et selon le calcul que je fais, à compter du jour que le courrier russien a passé Memel, il faut que la signature de cette convention se soit faite le 22 ou le 23 du mois dernier de juin.1

Federic.

P. S. séparé.

Soli. Je veux bien vous faire part, quoique sous le sceau du dernier secret, d'une confidence qui m'a été faite, que le ministre autrichien à ma cour, le général Bernes, a eu depuis quelques jours un entretien fort vif avec le comte de Keyserlingk, en demandant à celui-ci qu'il dût représenter, dans toutes les relations qu'il faisait à sa cour, les moindres de mes démarches comme fort dangereuses et tirantes à conséquence, pour qu'on n'y saurait prendre assez d'attention; comme celui-ci a répondu là-dessus qu'il agirait toujours en honnête homme et ministre zélé de sa souveraine et que, s'il apprenait des choses qui puissent préjudicier à son Impératrice, il ne perdrait pas un moment pour l'en avertir, mais, quand il verrait, aussi, qu'il ne se passait rien de préjudiciable et que mes démarches étaient innocentes, personne ne gagnerait sur lui qu'il brodât ses relations de mensonges ni qu'il alarmât



1 Vergl. S. 432 Anm. 1.