<450> und wollen Höchstdieselbe dannenhero, dass dem p. Andrié dahin geantwortet werden sollte, dass, wenn man Sr. Königl. Majestät frei lassen würde, nach Engelland zu schicken, wen Sie dazu gut fänden, und der englische Hof wiederum einen Minister nach Berlin schicken wollte, Sie alsdann auch jemanden zum Minister dorten hinsenden würden; ausserdem aber, und da Engelland jetzo gar niemanden zu Berlin hätte, Sie den Michell alleine dalassen müssten, zumalen Se. Königl. Majestät bisher in den mehresten Sachen, die Sie dorten sollicitiren lassen, nicht aus der Stelle kommen können.
Eichel.
Nach der Ausfertigung.
2726. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A SAINT-PÉTERSBOURG.
Potsdam, 31 juillet 1747.
J'ai bien reçu vos dépêches du 15 de ce mois. Tout ce que vous me mandez au sujet de la convention qui vient d'être signée entre les ministres de Russie et celui de l'Angleterre, est très conforme aux autres avis que j'ai eu à ce sujet. Quant au Danemark, je ne néglige rien de ma part pour le faire revirer à nous, mais il me paraît que, d'un côté, le Danemark s'est un peu trop aventuré avec la cour de Pétersbourg pour qu'il n'en puisse pas reculer de but en blanc, et, de l'autre côté, la Suède ne paraît pas avoir la souplesse qu'il faudrait pour établir une bonne harmonie avec le Danemark; c'est ce qui me fait envisager cette négociation comme assez difficile et de fort longue haleine.
Au reste, mes ministres du département des affaires étrangères vous auront averti que j'ai fait lire au comte de Keyserlingk l'original du traité fait entre moi et la Suède. Je dois me persuader qu'une attention si distinguée que j'ai témoignée par là à la cour de Russie, doit faire quelque impression sur elle; au moins ne laisserez-vous pas de bien relever à l'ami connu cette preuve singulière de la pureté des mes intentions à l'égard de la Russie.
Federic.
Nach dem Concept.
2727. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A DRESDE.
Potsdam, 31 juillet 1747.
J'ai reçu votre dépêche du 25 de ce mois. Quoique je doive applaudir à ce que vous dites que la France serait bien embarrassée si la cour de Dresde lui échappait, je crois cependant que la première n'a pas beaucoup à risquer avec celle-ci. Je m'en persuade par les secrets avis que j'ai eus par un fort bon canal, et que je veux bien vous communiquer, quoique pour votre direction seule et sous le sceau du secret le plus absolu, savoir que la cour de Vienne est présentement assez