<98> que c'est une affaire faite.1 Au reste, comme le prince Eugène d'Anhalt va entrer au service saxon, vous devez me marquer de quelle manière il y sera placé et les conditions qu'on lui a accordées.
Federic.
Nach dem Concept.
2231. AU COLONEL DE SAINT-SURIN.
Pyrmont, 26 mai 1746.
Comme il est fort de l'intérêt de la France que son ministre en Suède, le sieur de Lanmary, soit pourvu, assez à temps, de sommes en argent assez fortes et suffisantes pour s'y faire là un parti assez considérable pour obvier au dessein que le parti anglais et russien médite, de renverser le ministère présent de Suède et de porter alors toutes sortes de préjudices aux intérêts du Prince, successeur à la couronne, pendant la Diète qu'on y va convoquer cette année, le baron de Chambrier a été instruit de faire des représentations au marquis d'Argenson là-dessus. Le sieur de Saint-Surin doit donc continuer à faire ces représentations de la même manière qu'il a été ordonné au baron de Chambrier, dont il verra le détail parmi les précis de ses négociations qui lui seront communiqués.
Federic.
Zusatz zu der Geheimen Instruction für Saint-Surin, d. d. Berlin 21. Mai 1746 (vergl. Nr. 2224).
Nach der Ausfertigung.2
2232. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.
Pyrmont, 27. Mai 1746,
Nachdem Se. Königl. Majestät heute früh Ew. Excellenz drei Schreiben vom 24. dieses erhalten haben, so soll ich in Höchstderoselben Namen Ew. Excellenz darauf in Antwort vermelden, wie zuförderst Sr. Königl. Majestät lieb zu vernehmen gewesen wäre, dass die Kron Frankreich mit dem König von Dänemark den vorigen Subsidientractat er-
1 Die Unterzeichnung des Subsidien- und Freundschaftsvertrages zwischen Frankreich und Sachsen war zu Paris am 21. April 1746 erfolgt. Vergl, „Die Geheimnisse des Sächsischen Cabinets“ , Stuttgart 1866, S. 112; Zevort, Le marquis d'Argenson, S. 108.
2 Zwei Zusätze am Rande des Artikels 10 der Instruction schreiben dem Obersten Saint-Surin vor, dem Marquis d'Argenson im Vertrauen zu sagen, dass der König sich des Fürsten Jablonowski (vergl. oben S. 60 ff.) nur äusserlich annehme; desgleichen, gegen die Vertreter der fremden Mächte über den Zweck seiner Sendung nichts verlauten zu lassen ( „qu'il n'était chargé d'aucune affaire sinon que de veiller et d'avoir soin que, pendant que les armées françaises étaient au voisinage de Clèves, Gueldre, Mörs, Turnhout et la Swaluwe, il ne s'y passât quelque chose de préjudiciable à mes intérêts“ ). Saint-Surin verweilte während des ganzen Sommers im Hauptquartier des Marschalls von Sachsen, ohne dass der König von Frankreich bei der Armee eintraf. Unter dem 3. September erhielt Saint-Surin den Befehl, zurückzukehren.