2552. AU SECRÉTAIRE WARENDORFF A SAINT-PÉTERSBOURG.

Potsdam, 28 février 1747.

La nouvelle d'un ordre donné aux troupes qui sont en quartiers dans la Livonie, duquel vous faites mention dans votre relation du 11 de ce mois, savoir de s'assembler aux environs de Riga et de passer en revue devant le général Repnin, me paraît prématurée, la saison n'étant pas propre pour assembler une armée; d'un autre côté, je ne trouve pas absolument impossible l'envoi d'un secours à la Reine; on peut bien détacher un corps de 10 à 12,000 hommes d'une armée qui va au-delà de 100,000, sans que celle-ci en souffre une diminution fort considérable. Le refus de comte de Woronzow de vous voir, depuis qu'il a été rétabli de sa dernière maladie, fait soupçonner quelque mystère important dans l'arrêt des personnes menées à la forteresse; on m'a dit le capitaine knès Cantemir trop peu estimé pour qu'il pût être mêlé de quelque conspiration. Vous ne manquerez pas d'approfondir ce que c'a été que ce prétendu complot.

Federic.

Nach dem Concept.