2762. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A SAINT-PÉTERSBOURG.

Schweidnitz, 13 septembre 1747.

Je suis très content de tout ce que vous venez de me mander par vos dépêches du 19 et du 22 d'août dernier, et je ne saurais qu'être charmé de la manière cordiale et ouverte dont l'ami important continue de s'expliquer envers vous; cependant je ne puis goûter ce que vous dites qu'il serait à souhaiter que le comte Keyserlingk sût trouver moyen pour faire parvenir à l'ami important certaines particularités relatives à la situation embarrassante où il se trouve; car ledit comte de Keyserlingk, ignorant absolument que je suis au fait de ce que je vous ai fait parvenir sur son sujet, ne laisserait que d'en être extrêmement surpris, et je perdrais ainsi les canaux par lesquels j'en ai été informé. Au reste, vous ferez savoir au conseiller privé de Rohd, par la voie de la correspondance que vous avez avec lui, que les Suédois pouvaient regarder d'un œil fort tranquille tout ce qui se faisait en Russie pour leur inspirer de la crainte, le tout n'étant que des démonstrations qui, au bout du compte, ne seraient que de simples et vaines ostentations.

Federic.

Nach dem Concept.

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