2799. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A SAINT-PÉTERSBOURG.
Potsdam, 9 octobre 1747.
J'ai reçu vos dépêches du 23 du septembre passé. Sur ce qui regarde l'affaire du capitaine Stackelberg, vous ferez conformément à mes intentions quand vous parlerez une seconde fois ministérialement au Chancelier, si l'élargissement du celui-là dût encore tramer. J'approuve que vous ayez agi confidemment avec le sieur Wulwfenstjerna, dès qu'il<501> vous a vu; j'espère que vous aurez lieu d'être content de son caractère et de ses sentiments, et que vous trouverez assez d'occasions pour vous rendre de bons services l'un à l'autre. Vous dites fort bien qu'il serait à souhaiter qu'on coupât court à la correspondance piquante et grossière qui a eu lieu entre le comte de Barck et le Chancelier;501-1 mais comment fera le sieur Wulwfenstjerna si le Chancelier continue de sa part à lui faire des lettres impolies et indécentes?
Federic.
Nach dem Concept.
501-1 Den Anlass zu Bestushew's Gereiztheit gab die Forderung Barck's, vor seiner Abschiedsaudienz eine seit dem Januar vergeblich verlangte Audienz behufs Beschwerdeführung über das Auftreten Korffs in Stockholm (vergl. S. 261) zu erhalten.