2834. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A DRESDE.
Potsdam, 11 novembre 1747.
Je suis assez satisfait des éclaircissements que vous m'avez donnés par vos relations du dernier d'octobre passé et des 3 et 6 de ce mois. Cependant, comme la cour de Dresde ne saurait rester dans cet état d'incertitude où elle est par rapport à l'affaire du rétablissement de son crédit, et qu'il faut absolument qu'elle s'en arrange d'une manière ou d'autre, ma grande curiosité est de savoir au juste de quelle façon elle se déterminera à ce sujet, sur quoi vous devez bien vous appliquer à me satisfaire exactement. Je suis persuadé comme vous que, du caractère que le sieur Williams est, les rapports qu'il fera à sa cour du véritable état des finances de Saxe contribueront assez à un refroidissement entre les cours de Londres et de Dresde, et je laisse à votre pénétration si, pour brouiller encore un peu plus les cartes, vous ne sauriez lui insinuer adroitement qu'au moins la cour de Dresde, puisqu'elle restait en arrière du payement d'une somme aussi considérable qu'elle devait à celle d'Hanovre, devrait<523> donner à celle-ci pour la sûreté du capital des hypothèques en fonds de terre.
Federic.
Nach dem Concept.