droiture à Copenhague, quoique sous prétexte de la petite vérole qu'on dit régner a Oldenbourg, n'ait été causée par la nouvelle de la rechûte du roi de Suède,1 et quelques avis de la Scanie qui portent la nouvelle de quelques entrevues de gens venants de Copenhague, paraissent confirmer ce soupçon-là.“ | beaucoup de peine à me persuader que le Danemark puisse vouloir entreprendre un aussi gros jeu contre la Suède que celui dont il est soupçonné là où vous êtes. Du moins irait-il en pareil cas de concert avec ses alliés, et il n'est point probable que ceux-ci voulussent se charger d une nouvelle guerre pour l'amour des Danois, après avoir fini la guerre et fait la paix avec la France. Federic. |
Nach dem Concept.
3158. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE VOSS A VARSOVIE.
Potsdam, 16 juillet 1748.
J'ai reçu votre dépêche du 6 de ce mois. Je vous avertis ici que vous ne deviez point vous confier trop au palatin de Sendomir,2 et qu'en général l'on ne saurait assez se donner des gardes avec la nation polonaise. Vous n'auriez su mieux faire que de vous défier du nommé Jurowski. Il y aura toujours du temps de reste pour gratifier et faire plaisir aux Polonais, quand la Diète aura pris effectivement ses commencements; prenez en attendant vos mesures avec les ministres de France et de Suède, afin que vous vous communiquiez les uns aux autres ce qui pourra parvenir à votre mutuelle connaissance. Au reste, il est à croire que la confusion qui règne d'ordinaire parmi la nation polonaise, ne permettra non plus que la prochaine Diète mène à quelque chose de réel, mais qu'elle échouera tout ainsi que les autres. En tout cas, s'il en arrivait autrement, et que les choses s'y traitassent moins tumultueusement, il se trouvera, ce nonobstant, des moyens tant et plus pour rompre la Diète.
Federic.
Nach dem Concept.
3159. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A HANOVRE.
Klinggräffen berichtet, Hannover 14. Juli, der Herzog von Newcasde habe gegen den Prinzen Wilhelm von Hessen geäussert: „Qu on arriverait à la paix générale plus tôt qu'on ne le croyait“ … „Le duc de Newcastle est si convaincu en lui-même que Votre Majesté ne peut Se dispenser de Se lier aussi avec la cour | Potsdam, 19 juillet 1748. Je suis bien aise de voir, par ce que vous me mandez par votre dépêche du 14 de ce mois, en quoi consistent les points sur lesquels le duc de Newcastle serait bien aise que j'entrasse en négociation. |
1 Vergl. S. 171.
2 Tarlo.