<205> que de ne rien innover à la forme de gouvernement présente, et vous pouvez être persuadée que de cette façon vous n'aurez rien à craindre.

Fr.

Nach dem eigenhändigen Concept. Das Datum ergiebt die Antwort der Kronprinzessin, Stockholm 6. September.


3209. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A HANOVRE.

Potsdam, 16 août 1748.

Il ne me reste à répondre à votre dépêche du 11 de ce mois, après m'être expliqué aussi amplement à vous tout ainsi que je l'ai fait dans, mes deux dernières dépêches, si ce n'est que, si les Puissances maritimes continuent à faire avancer les troupes auxiliaires russiennes, il ne saurait en arriver autrement de là que la France n'en soit alarmée et que cela n'occasionne des bruits tout nouveaux.

Federic.

Nach dem Concept.


3210. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS, ENVOYÉ EXTRAORDINAIRE, A VIENNE.

Potsdam, 16 août 1748.

Votre dépêche du 7 de ce mois m'est bien parvenue. Je ne suis point au fait encore pour pouvoir dire avec une positive assurance sur quoi roulent proprement les mesures que complotent entre elles les cours de Vienne et d'Hanovre. Je suis toutefois persuadé que, nonobstant les bruits qui en courent à Vienne, les deux susdites cours ne voudraient rien aventurer dans l'Empire pour y réussir à force ouverte ou à la faveur de grandes menaces. Car, supposé même que la France souhaitât avec beaucoup d'ardeur un prompt rétablissement de la paix, serait-il bien à concevoir pour cela que la France voulût ou pût jamais permettre qu'on attentât aux libertés de l'Empire? Quant à moi, il me semble que ses propres intérêts lui demandent qu'elle en soit extrêmement jalouse. Je suis confirmé dans ces idées par mes dernières lettres de France, qui marquent que la cour de Versailles commençait à prendre mal l'entrée des troupes russiennes dans l'Empire et qu'elle venait de faire des déclarations assez vertes à cet égard.

Federic.

Nach dem Concept.


3211. AU CHAMBELLAN D'AMMON A AIX-LA-CHAPELLE.

Potsdam, 16 août 1748.

Si la France pouvait peut-être, comme vous le dites par votre dépêche du 9 de ce mois, se comporter assez mal envers moi que de permettre qu'on altère dans le traité de paix définitif l'article des pré-