prouver tout ce que ce Prince fera a cet égard; que, la garantie qu'il lui a fait donner dans les articles préliminaires, étant purement gratuite, Sa Majesté Prussienne peut d'autant plus aisément se faire un mérite si elle se détermine à donner cette garantie à la cour, de Vienne; qu'au reste il paraît assez simple que les Puissances maritimes avec la cour de Vienne désirent la garantie du roi de Prusse pour la Pragmatique Sanction.“ Ein anderes von Loise im Auszuge mitgefheiltes Schreiben des Marquis de Puyzieulx, Compiègne 7 août, enthält die Mittheilung von der am 2. August zwischen Frankreich und den Seemächten abgeschlossenen Convention wegen Einstellung des Marsches der russischen Hülfstruppen gegen die Zurückziehung von 37,000 Franzosen aus Flandern und gegen die binnen zwei Monaten zu bewirkende Reducirung der französischen Armee um 37,000 Mann. | attendant, garder avec soin et attention aux archives privées tant la lettre originale du susdit abbé que les pièces jointes à cette même lettre, pourqu'au besoin on soit à même d'en pouvoir faire usage un jour. Je veux bien, au reste, ne point vous cacher ici que je m'imagine, par ce qu'il m'en paraît, que la France s'est proposé pour but unique à l'heure qu'il est d'avoir la paix à quel prix et à quelles conditions que ce puisse être, et qu'ensuite les choses iront du train qu'elles pourront. Je suis cependant bien persuadé, aussi, que, dès que la France aura entièrement fourni à la carrière qu'elle s'est proposée par la passion immodérée qu'elle a de la paix, ce sera alors qu'elle ouvrira les yeux pour voir que la garantie de la Sanction Pragmatique est sujette à plus de suites qu'elle peut bien ne point vouloir s'en figurer au moment présent. Quant à moi, je n'aurai garde de me précipiter dans l'affaire de cette garantie, et ce ne sera que lorsque je ne pourrai plus reculer pour m'y soustraire de bonne grâce, que je tâcherai d'en tirer tout le meilleur parti possible, par des conditions les plus favorables que je tâcherai de me procurer en accédant à cette garantie. Et sur ce, je prie Dieu etc. Federic. |
Nach der Ausfertigung.
3231. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A HANOVRE.
Potsdam, 31 août 1748.
J'ai reçu votre dépêche du 25 de ce mois. Il ne saurait être révoqué en doute que le roi d'Angleterre ne fasse travailler actuellement à des alliances et à former des unions; il n'y a même à cela rien que de fort naturel. Cependant, comme les Anglais et particulièrement le duc de Newcastle donnent suffisamment à connaître qu'ils ne sont point versés du tout dans les affaires de l'Empire, mais qu'ils en ignorent absolument les constitutions, vous feriez bien, ce me semble, si par la troisième ou quatrième main, ou bien aussi par le baron Beckers, vous tâchiez de rectifier un tant soit peu le duc de Newcastle là-dessus, en lui faisant relever par ledit baron Beckers les constitutions de notre