3249. AU CHAMBELLAN D'AMMON A AIX-LA-CHAPELLE.
Schweidnitz, 15 septembre 1748.
Les conjectures que vous formez, dans votre rapport du 6 de ce mois, sur les difficultés qui subsistent entre l'Angleterre et l'Espagne, sont effectivement fondées; ce ne sont cependant pas ces seules difficultés auxquelles s'accroche la signature du traité de paix définitif, mais ce sont les cessions que doit faire la cour de Vienne en Italie, qui retardent principalement la conclusion du traité définitif de paix.
Federic.
Nach dem Concept.
3250. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A HANOVRE.
Schweidnitz, 15 septembre 1748.
Ce que vous me mandez, dans votre dépêche du 8 de ce mois, des difficultés que suscitait la cour de Vienne pour retarder la conclusion de la paix, m'a été confirmé également par les rapports que j'en ai reçus d'autre part. Mon ministre à la cour de Vienne, le comte de Podewils, qui actuellement se trouve ici auprès de moi, m'a dit qu'on était fort mécontent à Vienne des Anglais, au point même qu'on y parlait d'eux tout publiquement d'une manière des plus indécentes. H se pourrait peut-être que ces sortes de bisbilles occasionnassent pied à pied une mésintelligence entre la susdite cour et celle de Londres.
Federic.
Nach dem Concept.
3251. AU SECRÉTAIRE VON DER HELLEN A VIENNE.
Schweidnitz, 15 septembre 1748.
Je suis content de votre dépêche du 7 de ce mois et je veux bien vous avertir ici que c'est présentement une affaire faite que le corps des troupes russiennes dites auxiliaires n'hivernera pas dans les pays héréditaires autrichiens, mais qu'il retournera en droiture par la Pologne en Russie, sur quoi vous pouvez compter absolument.
Federic.
Nach dem Concept.
3252. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A SAINT-PÉTERSBOURG.
Schweidnitz, 15 septembre 1748.
Vos dépêches des 27 et 30 d'août dernier m'ont été rendues. Je gagerais presque que toutes ces fréquentes négociations dont il a été question jusqu'ici entre les ministres des deux cours impériales et ceux des Puissances maritimes, n'ont roulé que sur la rétrogradation des