<270> et qu'il y avait toute l'apparence qu'en le suiv ant à son temps, il en pourrait bien résulter que l'impératrice de Russie se radoucirait en quelque manière.

Federic.

Nach dem Concept.


3308. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE VOSS A VARSOVIE.

Potsdam, 25 octobre 1748.

Il ne me reste à vous dire sur votre dépêche du 16 de ce mois, outre le rescrit qui vous parviendra avec cette poste du département des affaires étrangères,1 si ce n'est que je ne saurais juger autrement par la réponse que vous a donnée le comte Brühl touchant l'affaire de la tutelle de Weimar,2 que ce dernier pourrait bien n'être pas d'humeur à entrer en matière là-dessus avec vous. Quoi qu'il en soit, vous ne laisserez de le presser en son temps sur la réponse qu'il vous a fait espérer qu'il vous donnerait sur cette affaire. Vous vous expliquerez distinctement envers moi, le plus tôt que faire se pourra, quelles pourraient donc être enfin les affaires à mettre en délibération, pendant la présente Diète, dont il serait à craindre qu'il n'en résultât un aussi insigne désavantage pour mes intérêts.

Federic.

Nach dem Concept.


3309. AU CHAMBELLAN D'AMMON A AIX-LA-CHAPELLE.

Potsdam, 26 octobre 1748.

L'avis que vous me donnez, par votre dépêche du 18 de ce mois, que le traité de paix était sur le point d'être signé, de sorte que je puis espérer qu'il le sera à l'heure qu'il est, m'a été fort agréable, et j'ai été de même bien aise d'apprendre par la même dépêche que mon inclusion et la garantie de ma Silésie et de Glatz seraient insérées dans le traité de paix définitif comme elles m'avaient été stipulées par les préliminaires et qu'elles avaient été exprimées dans le projet du traité définitif que vous m'avez envoyé. Quant à l'acte d'acceptation dont vous venez de me faire mention, je vous ferai expliquer là-dessus mes intentions par le département des affaires étrangères3 auquel je veux que vous fassiez parvenir dorénavant, surtout dès qu'il s'agira d'affaires importantes, plus exactement que cela ne s'est fait jusqu'ici, les duplicata de vos dépêches et des post-scriptums qui y appartiennent.

Federic.

Nach dem Concept.



1 Vergl. Nr. 3303 S. 267.

2 Vergl. S. 230.

3 Unter dem 24. October übersendet Eichel dem Ministerium die Weisung des Königs, Ammon mit einer Vollmacht zur Ausstellung einer Acceptationsacte zu versehen, falls man solche für das Friedensinstrument, mit Rücksicht auf die darin stipulirte Garantie Schlesiens, von Preussen fordern sollte. Vergl. S. 261 Anm. 1; 273.