<279> est porté par l'article 14 du traité définitif de paix d'Aix-la-Chapelle, la cour de Vienne venait effectivement à rembourser à la république de Gênes les sommes qu'elle lui a confisquées, pendant le cours de la dernière guerre, dans la banque de Vienne et à d'autres occasions encore. Tâchez, en attendant, de pénétrer autant que possible quel peut être proprement le sujet sur lequel on traite, là où vous êtes, avec la Saxe. Quant aux troupes autrichiennes qui marchent des Pays-Bas en Bohême, elles y seront mises en quartiers, ce que je tiens pour d'autant plus sûr que je viens de voir le plan de dislocation de ces troupes dans la Bohême.
Federic.
Nach dem Concept.
3324. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE VOSS A VARSOVIE.
Potsdam, 2 novembre 1748.
J'ai reçu votre dépêche du 23 d'octobre dernier. Vous verrez enfin vous-même que l'issue de la Diète sera telle que je vous ai déjà écrit ci-devant. Tâchez seulement à reconnaître à fond les Polonais par ce que je vous en dis, et vous trouverez sans peine que je suis fort éloigné de me tromper à leur égard. Les Polonais n'entreprendront sûrement rien pendant cette Diète qu'ils ne puissent être en état d'exécuter. Quand bien même la dispute entre ces deux nonces dont vous faites mention, viendrait à être composée, tenez-vous assuré qu'il n'en renaîtra pas moins pour cela d'autres, qui ne manqueront d'être suivies à coup sûr d'autres encore. Quant à l'augmentation de l'armée, supposé que l'état ecclésiastique y doive contribuer, elle ne sera point résolue ni pendant cette Diète ni pendant celles qui seront à veniri“
Federic.
Nach dem Concept.
3325. AUX MINISTRES D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS ET BARON DE MARDEFELD A BERLIN.
Potsdam, 3 novembre 1748.
Votre rapport en date du Ier de ce mois, par lequel vous me mandez les ouvertures que le comte de Chotek vous a faites derechef touchant l'affaire de la tutelle de Weimar, m'est bien parvenu. Vous y répondrez au comte de Chotek de ma part, que je n'ignorais aucunement qu'on était prévenu à Vienne contre moi et qu'on y pensait que je n'avais pris parti pour le duc de Gotha que pour m'opposer à la cour de Vienne; mais vous, comte de Podewils, assurerez le comte Chotek qu'il n'y avait à cela pas le mot de vrai, et pour l'en convaincre davantage, vous, comte de Podewils, choisirez une minute d'entre les lettres qui ont été envoyées à Gotha, et qui soit ostensible, pour vous