<285> laisse pas moins que de. figurer dans un aussi éminent degré qu'il fait, dans le dehors. Au reste, il faut que je voie votre neveu, que je lui parle moi-même et que je le connaisse, avant que de pouvoir m'expliquer envers vous sur son sujet.

Federic.

Nach dem Concept.


3335. AU SECRÉTAIRE MICHELL A LONDRES.

Potsdam, 11 novembre 1748.

Votre rapport du 29 d'octobre dernier m'est bien entré, et je continue d'attendre de vos nouvelles sur l'issue qu'aura eue l'affaire des prétentions de nos marchands. Je vous recommande et ordonne de l'avoir à cœur présentement plus que toute autre chose.

Federic.

Nach dem Concept.


3336. AU SECRÉTAIRE VON DER HELLEN A VIENNE.

Potsdam, 12 novembre 1748.

Vous faites mention, dans votre dépêche du 2 de ce mois, de certains grands magasins qu'on avait faits en Moravie, et qui selon le sentiment de quelques-uns font voir que la rétrogradation des troupes russiennes ne se fera qu'au printemps prochain. Je veux que vous vous éclairassiez plus particulièrement là où vous êtes sur ces dits magasins, et que vous vous expliquiez ensuite à moi en quoi consistent ces grands magasins qu'on a amassés en Moravie pour la subsistance des troupes russiennes. Les avis qui me viennent d'ailleurs de ce côté-là, ne sonnent mot de ces magasins.

Federic.

Nach dem Concept.


3337. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A SAINT-PÉTERSBOURG.

Potsdam, 12 novembre 1748.

Ce que vous venez de me mander ultérieurement, en date du 26 d'octobre dernier, du voyage de l'Impératrice en Moscovie et de toutes les autres chipoteries qui agitent et font mouvoir en elle-même la cour de Russie, ne m'intéresse à la vérité pas bien fort à l'heure qu'il est, et je n'y prends pas grand part autrement si ce n'est du côté de la curiosité. Mais ce que vous me rapportez par vos deux dépêches de la date susmentionnée concernant les affaires de la Suède,1 m'a fait réellement bien du plaisir. Je n'en appréhende cependant pas moins que la cour de Pétersbourg ne prenne de nouvelles mesures sur les frontières de la Finlande, dès que le corps auxiliaire russien qui est



1 Vergl. Nr. 3345 S. 289.