3370. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.
Podewils berichtet, Berlin 6. December: „L'abbé Loise m'a fait voir l'extrait d'une dépêche chiffrée du comte Desaîleurs que le comte de Lanmary lui avait envoyé, et qui portait en substance que le sieur Celsing, ministre de Suède à Constantinople, s'étant acquitté du compliment dont Votre Majesté l'avait chargé pour la Porte pour répondre aux offres qu'elle avait fait faire, il y a quelque temps, d'un traité de commerce,1 celle-ci en avait témoigné une satisfaction toute particulière, et que, étant remplie des sentiments les plus vifs d'estime pour la personne de Votre Majesté, de vénération pour Ses talents héroïques et d'admiration pour Son glorieux règne, elle souhaitait passionnément d'entrer avec Votre Majesté dans des liaisons plus étroites, pour brider les voisins envieux et ennemis secrets des deux cours, et de conclure pour cet effet un traité formel d'alliance, dans le même sens, à peu près, que celui qu'elle avait avec la Suède. Le comte de Lanmary ajoute que c'était la cour de Suède qui paraissait pousser le plus à la roue dans cette affaire, et qui serait charmée qu'elle se négociât et conclût par son entremise.“ | Berlin, 7. December 1748. Man muss suchen, die gute Freundschaft mit ihnen zu unterhalten; in besondere Liaisons aber mit ihnen zu entriren, wird jetzo nicht angehen.2 |
„Le baron de Torck, gentilhomme possessionné dans le comté de Mark, vient de m'envoyer la lettre ci-jointe [Hamm, 29 novembre] où il m'avertit des mouvements que la Saxe se donne dans les évêchés de Westphalie pour y faire élire coadjuteur un de ses princes … Le grandchancelier de Cocceji m'a aussi communiqué un billet qui contient à peu près le même avertissement … avec cette notable particularité que les intrigues des Saxons étaient fortement appuyés par la France et ses partisans … La situation des États de Votre Majesté ne Lui permet point de regarder d'un œil indifférent à qui ces bénéfices pourraient échoir. Il est évidemment de Son intérêt qu'ils soient possédés par un prince d'une maison telle que la Bavière, naturellement irréconciliable avec celle d'Autriche.“ | Chambrier soll sich darüber einmal mit denen Ministris in Frankreich expliciren. |
Mündliche Resolutionen. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.
1 Acten über diese Angelegenheit liegen nicht vor.
2 Vergl. Bd. IV, 213. 114. V, 306. 307.