sera, avant qu'une année se passera, la maîtresse absolue de toutes les grandes affaires de l'Europe.1 Ge que je ne vous dis cependant que pour votre direction seule, et afin que vous y réfléchissiez et approfondissiez bien si je me trompe dans mes conjectures ou non. Federic. |
Nach dem Concept.
3432. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS, ENVOYÉ EXTRAORDINAIRE, A VIENNE.
Graf Otto Podewils berichtet, Wien 8. Januar, über die Stellung des wiener Hofes zu der Politik Russlands in der schwedischen Thronfolgefrage: „La cour d'ici est partagée en deux partis. L'Empereur, chef de l'un, sans passion contre Votre Majesté, et guidé par la prudence, ne perd pas de vue le projet de recouvrer la Silésie, mais il ne voudrait l'entreprendre qu'en cas qu'il se présente une occasion tout-à-fait favorable, et après qu'on serait parvenu à mettre les finances et le militaire dans un meilleur état qu'ils ne sont. L'Impératrice-Reine, au contraire, qui se trouve à la tête de l'autre parti, naturellement plus ardente et plus ambitieuse, et plus irritée contre Votre Majesté que l'Empereur, attend avec impatience l'occasion de rejoindre à ses Etats une des plus belles provinces qu'elle ait héritée de ses ancêtres, et voudrait en avancer le moment. Ceux qui ont son oreille, prennent soin de l'entretenir dans cette disposition et saisissent avec avidité les moyens de l'aigrir de plus en plus contre Votre Majesté... Il sera facile aux ministres de lui persuader qu'il faut profiter des dispositions favorables où la cour de Pétersbourg se trouve, avant que quelque événement imprévu vienne à les changer; qu'en engageant la Russie à troubler l'ordre de succession établi en Suède, Votre Majesté, en S'y opposant, S'attirera la guerre avec la Russie, ou, en Se tenant tranquille, Se trouvera isolée dans le Nord, vu qu'on parviendra aisément, dans ce cas, à mettre sur le trône de Suède un prince qui n'ait aucune liaison avec Votre Majesté.“ | Berlin, 18 janvier 1749. Il ne m'est aucunement douteux que ce que vous me rapportez, en date du 8 de ce mois, des deux partis dans lesquels se partage la cour où vous êtes et de leurs mauvaises intentions contre moi, ne soit entièrement conforme à la vérité. Vous avez pleinement raison en ce que vous en dites, et il ne me reste que de vous prier à cette occasion de considérer qu'il y a une notable différence entre le vouloir et le parfaire des hommes. Federic. |
Nach dem Concept.
1 Vergl. S. 326. 329.