<37> neutralen Puissances, verstehen und sodann zusammen schreien und lärmen müssten.
Eichel.
Nach der Ausfertigung.
2944. AUX MINISTRES D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS ET BARON DE MARDEFELD A BERLIN.
Potsdam, 18 février 1748.
Pour que vous soyez à même de pouvoir répondre au marquis de Valory sur l'extrait de la dépêche de sa cour concernant les arrangements qu'elle a proposés pour le commerce à établir entre la France et mes sujets négociants,1 que je vous renvoie ci-clos, je vous dirai que je suis content si la France accorde à mes sujets négociants les mêmes droits et avantages qu'elle a accordés aux Villes Anséatiques et qu'on les leur assure moyennant un traité de commerce à faire entre la France et moi ; mais que j'étais obligé de dire encore audit marquis de Valory que je n'étais pas hors de toute appréhension que les Anglais ne respecteraient pas tout-à-fait mon pavillon, eux qui insultent à présent sans distinction tous les vaisseaux des puissances neutres qui vont commercer en France. Au reste, je viens de donner mes ordres au conseiller privé des finances Geelhaar, que je crois assez instruit dans les affaires de commerce en général, afin qu'après que vous l'aurez suffisamment instruit sur toutes les affaires dont il s'agit, il doive travailler à un projet d'un traité de commerce avec la France, quoiqu'il n'y doive pas faire le moindre pas sans avoir consulté préalablement le marchand Splitgerber là-dessus. Et sur ce, je prie Dieu etc.
Federic.
Nach der Ausfertigung.
2945. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A DRESDE.
Potsdam, 18 février 1748.
La dépêche que vous m'avez faite en date du 13 de ce mois, m'est bien parvenue. Vous savez déjà à quel point je suis satisfait de la conduite que M. le nonce Archinto a tenue pendant son dernier séjour à Breslau et des sentiments qu'il a témoignés là; aussi espéré-je que vous vous serez acquitté envers lui du compliment que je vous ai ordonné à lui faire de ma part à ce sujet-ci.2 Vous pouvez bien lui insinuer encore de ma part que, s'il pouvait bien s'éloigner de son poste pour quelques jours et trouver quelque prétexte afin de venir me voir à Berlin, j'en serais bien aise, pour que je puisse à cette occasion le remercier moi-même de toutes les attentions qu'il a eues pour moi.
1 Vergl. Bd. V, 547. 548.
2 Vergl. S. 29.