Danemark, celle d'Angleterre et les deux impériales... Cette nouvelle ne frappa pas peu lesdits ministres, et, par les circonstances dont elle est accompagnée, ils y trouvèrent beaucoup de probabilité … Comme le baron de Fleming prétend savoir de science certaine que M. de Puyzieulx avait déjà parlé au baron Bernstorff sur la conduite équivoque de la cour de Danemark, M. Lemaire se croit assez en droit d'en parler dans l'occasion au ministère danois. Les susdits ministres me firent entendre qu'une explication demandée de la part de Votre Majesté à la cour de Danemark dans cette rencontre, ne laisserait pas de faire un bon effet.“ | an dem dänischen Hofe geschehen soll, solches mit dem französischen Minister in gleicher Zeit und egalen Terminis geschehen muss. |
Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.
3478. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.
Podewils berichtet, Berlin 17. Februar: „Le comte de Keyserlingk m'est venu trouver ce matin pour me dire que sa cour l'avait averti du dessein qu'elle avait de le rappeler d'ici pour l'envoyer à celle de Dresde, et qu'il serait remplacé par un autre ministre... Keyserlingk témoigna en même temps quitter la cour de Votre Majesté à regret, d'autant plus qu'il prétend que la sienne lui avait promis ce poste pour le reste de sa vie; il ajouta par manière de réflexion que peut-être on l'aurait laissé ici, s'il avait plu à Votre Majesté de remplir la vacance du ministre d'État comte de Finckenstein, fort estimé à sa cour, par un autre qui fût du même caractère et de la même dignité.“ | Potsdam, 18. Februar 1749. Ich habe es vor einigen Monaten schon gewusst, dass solche Veränderung mit ihm geschehen wird. Inzwischen kann er ihm so viel Complimente machen als möglich ist, auch auf was Art er will, ihm aber dabei mit einfliessen lassen, wie es zu beklagen wäre, dass unsre beiden Höfe sich nicht besser verstünden. |
Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.
3479. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE GOLTZ A MOSCOU.
Potsdam, 18 février 1749.
J'ai tout lieu d'être satisfait du contenu de votre dépêche du 27 de janvier dernier. Vous ferez néanmoins très bien de ne point vous laisser endormir par toutes ces belles apparences, plutôt vous recommandé-je en premier lieu d'apporter de votre part une attention non interrompue aux desseins et à toutes les menées du Chancelier relative-