<381>ment aux affaires de la Suède, et que vous tâchiez ensuite de savoir positivement comment les troupes russiennes, dès que surtout le corps auxiliaire de ces troupes, qui jusqu'ici a subsisté dans les pays héréditaires autrichiens, sera de retour en Russie, seront disloquées chez elles pour les quartiers qu'elles devront occuper, afin que vous soyez en état de m'en faire votre rapport bien exact et de manière que je puisse entièrement y tabler. Ce sont là les deux articles qui m'importent actuellement le plus, par l'intérêt que j'y prends, et que vous tâcherez d'approfondir de tout votre mieux là où vous êtes.
Federic.
Nach dem Concept.
3480. AU CONSEILLER BARON LE CHAMBRIER A PARIS.
Potsdam, 18 février 1749.
Je me vois obligé de vous dire, au contenu de votre dépêche du 3 de ce mois, que je crois avoir grande raison pour souhaiter de n'avoir jamais affaire du secours de la France, ne pouvant juger autrement sinon qu'elle ne me serait d'un grand usage. Vous ne laisserez cependant échapper aucune occasion convenable sans répéter au marquis de Puyzieulx ce que je vous ai ordonné par ma dernière dépêche, savoir que, si malheureusement il s'élevait une guerre entre la Russie et la Suède, je n'étais point encore arrangé, cette année, pour pouvoir me mêler de cette guerre.
Federic.
Nach dem Concept.
3481. AU CHAMBELLAN D'AMMON A LA HAYE.
Potsdam, 18 février 1749.
Quant à votre dépêche du 11 de ce mois, qui m'a été bien rendue, je vous ordonne que, lorsque semblables bruits aussi ridicules que celui que je prendrais à ma solde les troupes de Hesse, commenceront à prendre cours là où vous êtes, ou bien qu'il y pourra être question de pareils à ceux que le fade gazetier Rodérique vient d'insérer dans ses gazettes,1 pour faire accroire au public que je prendrais à ma disposition les troupes du duc de Brunswick,2 vous ayez alors à donner hautement un démenti à ces bruits et à les traduire comme mensongers et ridicules.
Federic.
Nach dem Concept.
1 Gazette de Cologne. Vergl. Bd. II, 416. 508.
2 Vergl. S. 358.