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celle de Copenhague dans leur parti. Je me défie encore, tant soit peu, dé l'aide de camp du général de Schulenburg, quoique je le croie plus sincère que Mejerhielm, et je suis en doute s'il n'est pas aussi un de ceux qu'on lâche au comte de Barck pour l'ombrager. En attendant, vous faites toujours bien de ne pas négliger de pareils avis, puisqu'ils vous donnent occasion de les approfondir, s'ils sont vrais ou controuvés.

Je ne suis guère en peine des campements que les Autrichiens voudront former, de huit régiments chacun, au printemps qui vient; l'on peut bien leur faire prendre des positions, afin qu'ils puissent se rassembler en huit jours; mais pour réaliser cela, il faut qu'on fasse préalablement de grands amas de magasins, pour les faire subsister, et voilà précisément le point de vue auquel vous devez diriger votre attention principale, afin de vous informer sous main, s'il est possible, s'il on est après à faire de pareils amas pour quelque corps d'armée considérable. Je ne saurais pénétrer encore justement à quelle fin l'Empereur et l'Impératrice amassent d'aussi fortes sommes en argent, et naturellement on ne saurait penser autrement sinon qu'ils les destinent à quelque grand dessein. Mais il est toujours question jusqu'où toutes ces sommes puissent monter et si elles sont suffisantes à faire une guerre vigoureuse et plus d'une campagne. Et quand je considère d'ailleurs combien l'Impératrice est encore en arrière du payement dû à ses troupes, et qu'elle pourrait avoir besoin de sommes assez fortes pour faire constater ses nouveaux arrangements, il ne serait pas impossible qu'on eût fait des emprunts en argent pour s'en servir à cet usage.

Quant au projet qu'on attribue à la cour de Vienne pour assembler une armée des troupes des Cercles, supposé que la France voudrait inquiéter les frontières de l'Allemagne, je ne saurais dissimuler que ce dessein serait bien prématuré, et si ladite cour couvait un pareil dessein, elle n'y penserait pas avant que le Nord ne fût en combustion. Et, pour le préparer secrètement en avance, vous savez ce que c'est que le secret à Regensburg. D'ailleurs, qui sont donc proprement les princes de l'Empire qui lui sont attachés? L'Hanovre, la Mayence, Trêves, Eichstädt, Constance et Darmstadt — tous des princes qui ne donneront guère un grand poids. Je crois plutôt que, si la cour de Vienne entame des négociations avec ces princes, ce sera pour avoir des recrues d'eux, afin d'en compléter son armée.

Federic.

Nach dem. Concept.


3552. AU CONSEILLER BARON LE CHAMBRIER A PARIS.

Chambrier berichtet, Paris 7. März, Puyzieulx habe ihm gesagt: „Je reviens à mon premier sentiment, que tout ce que le Roi votre maître et la Suède paraissent craindre, s'en ira en fumée; ils n'ont l'un et l'autre qu'à faire bonne

Berlin, 18 mars 1749.

J'approuve tout-à-fait la manière dont vous vous êtes pris pour insinuer au marquis de Puyzieulx ce que vous accusez dans votre