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d'une manière la plus enveloppée qu'il vous sera possible, qu'en cas qu'il s'élevât des troubles dans le Nord, on n'aurait sans doute point lieu de pouvoir compter sur l'assistance de la France et que l'on se verrait bien obligé, de la sorte, si la guerre venait à s'y allumer, de voir soi-même comment on pourrait s'en procurer quelque issue. Laquelle insinuation je vous recommande cependant de faire au marquis de Puyzieulx avec grande délicatesse et beaucoup de ménagement, pour ainsi le mettre dans la nécessité de deviner, en lui donnant à entrevoir ce que vous pensez dire, tout comme l'on voit la lueur du soleil au travers des nues qui le passent.

Federic.

Nach dem Concept.


3575. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Potsdam, 31. März 1749.

Der König befiehlt, Chambrier in Paris davon in Kenntniss zu setzen, „auf was für Art man sich mit dem russischen Minister, dem Grafen von Keyserlingk, bei seiner Congediirung von Berlin wegen der schwedischen Sachen expliciret habe, nämlich dass man ihm gesaget, dass nachdem er den zwischen Sr. Königl. Majestät und der Kron Schweden errichteten Defensivtractat im Original selbst gesehen habe, er nochmals versichert sein könne, dass man mit denen Schweden keine andere Liaisons habe als nur eine mutuelle Defension und das Maintien der Succession auf dem Fuss wie solche in Schweden etabliret worden; auch dass, wann Schweden, wider alle Wahrscheinlichkeit ein Changement in der Regierungsform vornehmen wollte, sodann des Königs Majestät Sich davon im geringsten nicht mehren, noch Schweden etwas von Deroselben zu hoffen haben würde. Es habe auch dieses auf den Grafen von Keyserlingk Impression gemachet, wie weit es aber solches auf dessen Hof thun werde, solches stünde noch zu erwarten. Welches alles er, der Chambrier, ganz naturellement en confidence sagen könnte.“

Eichel.

Auszug aus der Ausfertigung.


3576. AU CONSEILLER PRIVE DE LÉGATION DE ROHD A STOCKHOLM.

Potsdam, 1er avril 1749.

J'accuse vos dépêches du 18 et du 20 du mois passé de mars et vous renvoie à tout ce que je vous ai fait répondre là-dessus par le département des affaires étrangères. J'ai seulement à vous dire encore qu'il m'est entré d'un assez bon lieu qu'un officier assez intelligent du corps auxiliaire russien qui est sur son retour par la Pologne, ayant rencontré à sa marche un officier de mes troupes de sa vieille connaissance, lui a confié que le général Lieven avait un ordre secret du cabinet de sa cour de régler sa marche en sorte qu'il puisse arriver le 20