<474> trouver des quartiers — ce qui nous1 serait arrivé l'année 1742, si les Suédois s'étaient retirés sur au lieu de se laisser enfermer dans Helsingfors, où ils furent obligés d'abandonner la Finlande par capitulation.
C'est par une conduite sage et mesurée que je crois qu'on pourrait tirer la guerre à une longueur dont les Russes ne s'y attendent pas; une campagne ou deux infructueuses pourraient causer des changements extraordinaires dans cet empire et attirerait infailliblement la perte des auteurs de la guerre, et peut-être irait plus loin.
Das Schreiben nach Abschrift der Cabinetskanzlei. Die Denkschrift nach der dem Könige am 30. März 1749 überreichten Originalaufzeichnung des Feldmarschalls Keith.
3584. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE GOLTZ A MOSCOU.
Potsdam, 5 avril 1749.
Quoique le raisonnement que vous faites dans la dépêche du 13 du mois passé, concernant les mauvais desseins que les ennemis de la Suède pourront avoir contre elle, ne soit point destitué de vraisemblance, je puis cependant vous assurer en quelque façon positivement que jusqu'à présent la cour de Danemark n'a point pris d'engagement avec les deux cours impériales, et que les liaisons que celles-ci ont entre elles ne sont que défensives, ainsi que, s'il n'arrive quelque événement nouveau et imprévu, toutes les grandes démonstrations guerrières de ces deux cours pourraient encore aller en fumée. Voilà ce que je vous ne dis autrement que pour votre direction seule. Au surplus, cela ne doit point vous empêcher d'être extrêmement à guet sur tout ce qui se passe là' où vous êtes, et de m'en faire exactement vos rapports, afin de me les rendre plus intéressants qu'il ne l'ont été le plus souvent jusqu'ici.
Federic.
Nach dem Concept.
3585. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS, ENVOYÉ EXTRAORDINAIRE, A VIENNE.
Potsdam, 5 avril 1749.
Le courrier Höcke m'a bien rendu la dépêche que vous m'avez faite le 27 du mois passé de mars, et je suis bien content de la façon avec laquelle vous vous êtes pris pour exécuter les ordres dont je vous avais chargé au sujet de l'abolition des droits d'émigration et de l'établissement du commerce réciproque sur le pied qu'il l'était l'année 1740.2 Il sera à voir maintenant quelle réponse vous aurez au mémoire que vous en avez donné au comte de Harrach.
1 Der Verfasser der Denkschrift, J. Keith, stand 1742 als Generallieutenant bei der russischen Operationsarmee.
2 Vergl. Bd. II, 284; V, 82. 83.