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3721. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE ROHD A STOCKHOLM.

Potsdam, 27 juin 1749.

Votre rapport du 13 de ce mois m'est bien entré. Selon tous mes avis, l'affaire de la négociation entre la Suède et le Danemark ne saurait manquer de réussir. Ce serait un véritable coup de partie si elle pouvait se conclure promptement et avant qu'il en pût éclater quelque chose; il en arriverait sans doute que, n'étant sue des envieux de la Suède qu'après qu'elle aurait été conduite à une heureuse fin, cette négociation ainsi conclue entre la Suède et le Danemark ferait l'effet au double de ce qu'il n'est présentement.

Federic.

Nach dem Concept


3722. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE VOSS A DRESDE.

Potsdam, 27 juin 1749.

J'ai bien reçu votre dépêche du 21 de ce mois. La conduite présente de la cour de Saxe m'est assez énigmatique, et tout ce que je puis en dire, est que je ne la crois à ce moment-ci ni dedans ni dehors; mais je présume pourtant qu'à la fin cette cour n'en entrera pas moins dans les vues des deux cours impériales, pour s'entendre et conclure avec elles, sur quoi vous ne devez épargner aucune peine de vous orienter le plus solidement que possible. Je suis tout persuadé que l'ambassadeur de France en agit de bonne foi avec nous.

Le chevalier Wilhams étant destiné pour venir à Berlin, vous m'écrirez directement à moi, et d'une façon la plus circonstanciée que vous pourrez, quelle espèce d'homme ce chevalier peut être; vous me manderez ce que vous savez de ses comportements, de sa façon de penser, et quel est le système qu'il s'est formé pour sa direction. Quand, au reste, le maréchal de Saxe sera arrivé à la cour où vous êtes, vous m'informerez diligemment de tout ce qui s'y passera à son égard, de la réception qu'on lui fera et de ce dont il sera question avec ce maréchal.

Federic.

Nach dem Concept.


3723. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE VOSS A DRESDE.

Potsdam, 28 juin 1749.

Je suis assez content des premiers détails que vous me marquez dans votre relation du 24 de ce mois par rapport à l'arrivée du maréchal de Saxe à Dresde. Quand il fait entendre que ce serait de trop si la France continuait de payer des subsides à la Saxe, je ne saurais point le condamner là-dessus; car pourquoi la France jetterait-elle son