Il me semble, au reste, que l'Impératrice-Reine prend son temps assez mal pour redresser ses finances, les circonstances de la présente guerre ne pouvant guère lui être favorables pour ces sortes de projets.
Federic.
Nach dem Concept.
2992. AU CONSEILLER BARON LE CHAMBRIER A PARIS.
Chambrier berichtet, Paris 11. März, über einen neuen Versuch des französischen Hofes, Preusssen zu einer bewaffneten Intervention zwischen den kriegführenden Mächten zu vermögen. Der an Chambrier geschickte Emissär hat die vollständige Geheimhaltung der einzuleitenden Verhandlungen zugesichert, in die nur König Ludwig, die Marquise von Pompadour und die Brüder Paris eingeweiht sein würden. Chambrier hat in seiner ausführlich motivirten Ablehnung des Antrages auf die Erfahrungen hingewiesen, die Preussen 1744 und 1745 mit seinem Eintreten für Frankreich gemacht habe, sowie auf die Rücksichten, welche sich aus der unmittelbaren Nachbarschaft Russlands für Preussen ergäben: „Je suis surpris que vous trouviez extraordinaire que le Roi mon maître ménage un voisin aussi proche comme la Russie, dont il connaît toute la force, par l'intérêt qu'il a d'en être instruit, pendant que vous Français, qui êtes éloignés de sept cent lieues de cette même Russie, paraissez avoir tant de peur de 30,000 hommes qu'elle envoie contre | Berlin, 26 mars 1748. J'ai reçu la dépêche que vous m'avez faite du 11 de ce mois. La réponse que vous avez faite au confident des messieurs Paris sur les insinuations qu'on vous a faites, est tant à mon gré que je ne saurais rien ajouter, et je la trouve ainsi conforme à ma façon de penser sur cet égard que, s'il était possible que j'eusse pu vous inspirer, je n'aurais su vous mettre d'autre réponse que celle-ci dans la bouche. Federic. |
Nach dem Concept.
2993. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A SAINT-PÉTERSBOURG.
Potsdam, 29 mars 1748.
Votre dépêche du 12 de ce mois m'a été rendue. Il est avéré que le général Bernes ira à Pétersbourg pour y relever Pretlack, et il se pourrait que le premier partît d'ici à cet effet vers la mi d'avril. Quoi qu'il en soit d'ailleurs du mérite du général Pretlack, je trouve en cela sa conduite assez prudente qu'il ait sollicité son rappel pendant un temps encore opportun, pour éviter de fournir matière à un second tome de la catastrophe de La Chétardie,1 et il est sans doute de son
1 Vergl. Bd. III, 206.