3037. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.
Rohd berichtet, Stockholm 19. April, über eine Reihe Verhaftungen von Persönlichkeiten, die in den Provinzen Aufwiegelungsversuche gemacht hätten. „On les regarde comme des émissaires gagés pour aigrir le peuple, en couvrant leur jeu de quelques prétextes propres à mettre les humeurs en mouvement.“ | Potsdam, 1. Mai 1748. Es ist fast nicht daran zu zweifeln, dass nicht die Russen hinter solche Malcontente sich gestecket und selbige remuiren gemachet haben, auch die Dänen, und vielleicht gar die Engelländer. |
Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.
3038. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.
Podewils und Mardefeld berichten, Berlin 1. Mai: „Valory m'ayant rendu visite à moi, Podewils, m'a fait confidence qu'un grand nombre de sénateurs et autres gentilshommes polonais distingués, particulièrement de la Lithuanie, ayant un certain comte de Sapieha à la tête... se proposaient de former une confédération, pour maintenir la liberté de la République contre les machinations de la cour et de ses partisans et pour la garantir contre l'oppression des Russiens; qu'ils avaient résolu d'envoyer pour cet effet à Constantinople un neveu d'Orlick, fameux chef des cosaques, pour tâcher de s'assurer par l'entremise de l'ambassadeur de France la protection de la Porte et son assistance, de même que celle du khan des Tartares pour l'exécution de l'entreprise; mais qu'avant de faire cette démarche, ils avaient jugé nécessaire d'envoyer le même émissaire ici pour s'informer des dispositions de Votre Majesté, si Elle approuvait l'entreprise ou si Elle la regardait d'un œil indifférent“ … | Potsdam, 2. Mai 1748. Compliment zu machen bin Ich bereit, aber Mich von der Sache zu meliren, da wird nichts draus. |
Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.
3039. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A SAINT-PÉTERSBOURG.
Potsdam, 4 mai 1748.
J'ai reçu votre dépêche du 16 d'avril dernier. Il y a toute apparence que le siége et, comme il est à présumer, la reddition prochaine de Mastricht fera changer aux alliés les idées qu'ils avaient conçues d'agir offensivement à l'aide des troupes auxiliaires russiennes, et qu'ils