2982. AU MARQUIS DE VALORY, ENVOYÉ DE FRANCE, A BERLIN.
Valory schreibt, Berlin 18. März: „Le retour du courrier que j'ai dépêché à ma cour,64-1 m'a apporté l'ordre de vous témoigner, Sire, dans les termes les plus expressifs la sensibilité du Roi mon maître de l'attention de Votre Majesté à lui faire part de la découverte qu'Elle a faite des pernicieuses intentions de M. de Walrave... M. le marquis de Puyzieulx me fait observer que mon zèle pour le service du Roi y eût été très nuisible, sans la prévoyance de Votre Majesté. Sans Ses découvertes, Elle eût peut-être consenti à envoyer cet homme à notre armée, à la prière du comte de Saxe,64-2 et dans ce cas il se trouvait que j'étais le premier instrument dont on se servait pour y placer, et peut-être même auprès de la personne du Roi mon maître, l'espion le plus dangereux.“ | Potsdam, 20 mars 1748. Monsieur. J'ai été charmé d'apprendre par la lettre que vous venez de me faire la manière dont votre cour a reçu la confidence que je lui ai faite touchant le personnage que vous savez. Il est vrai que sa mauvaise intention aurait pu avoir des suites fort dangereuses, s'il avait été placé de la façon que vous me le marquez, mais heureusement en a-t-il été prévenu, et je ressens une véritable satisfaction de ce que cette affaire n'a eu aucune suite. Au surplus, mes sentiments d'estime pour vous sont toujours invariables. Et sur ce, je prie Dieu etc. Federic. |
Nach dem Concept.
64-1 Vergl. S. 44.
64-2 Vergl. S. 10.