3065. AU SECRÉTAIRE MICHELL A LONDRES.

Potsdam, 14 mai 1748.

J'ai reçu votre dépêche du 30 d'avril dernier. Je suis très content de la personne du chevalier Legge, et ses bons sentiments me donnent lieu d'en être entièrement satisfait.

J'étais convenu généralement avec le chevalier sur les propositions dont il s'était ouvert à moi, mais je n'en fus pas plus tôt d'accord avec lui, qu'il me vint la nouvelle que les préliminaires de paix avaient été signés entre les Puissances maritimes et la France.

Je puis bien dire que je suis des plus aises que la guerre ait enfin été terminée par le moyen de l'Angleterre, et j'y prends d'autant plus de part que je me crois fondé pour pouvoir espérer que l'Angleterre aura pourvu dans lesdits préliminaires de paix tant à mon inclusion qu'à la garantie de toutes mes possessions actuelles, et qu'ainsi je me trouverai en état de me lier le plus étroitement avec elle.

Vous en parlerez sur ce pied-là au duc de Newcastle, le plus obligeamment et avec autant de politesse que possible.

Federic.

Nach dem Concept.