3152. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE ROHD A STOCKHOLM.
Berlin, 13 juillet 1748.
Votre dépêche du 28 de juin dernier m'a été rendue. Vous m'écrirez par le premier ordinaire si la mémoire qui avait abandonné le roi de Suède à sa rechûte, commence à lui revenir, ou bien s'il continue à se trouver dans le même état à cet égard. La Suède ne saurait mieux faire que d'envoyer un ministre de sa part à Aix-la-Chapelle pour y avoir l'œil à ses intérêts; mais si elle pense qu'il y sera admis aux conférences ou qu'on traitera avec lui en particulier, elle se trompe, parceque la France s'est absolument déterminée de n'admettre aux négociations de paix que les ministres des puissances qui ont été parties belligérantes dans cette dernière guerre.
Federic.
Nach dem Concept.