3189. AU CONSEILLER BARON LE CHAMBRIER A PARIS.

Potsdam, 3 août 1748.

J'ai reçu votre dépêche du 22 de juillet dernier. Il n'est point à douter que ce ne soit une affaire faite qu'il faudra que l'Espagne s'accommode et agrée les arrangements une fois pris pour la conciliation<193> de la pacification générale. Au reste, comme je viens de recevoir des avis qu'on est intentionné en France de faire des recherches contre ceux qui jusqu'ici y ont exercé les fonctions de fermiers généraux, et qu'il y aura une chambre ardente d'établie pour cela, je veux que vous m'écriviez pour combien les susdits avis qui m'ont été donnés peuvent être fondés, et quel peut être l'enchaînement des circonstances qui peut y avoir donné lieu. S'il y a du vrai à l'affaire, je présume qu'on voudra se servir du provenu de ces recherches comme d'un fond à rétablir et mettre sur un bon pied la marine de France.

Federic.

Nach dem Concept.