3504. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS, ENVOYÉ EXTRAORDINAIRE, A VIENNE.
Berlin, 4 mars 1749.
J'accuse votre dépêche du 22 du février passé. J'avoue que je ne puis pas encore m'orienter sur la présente conduite de la cour de Vienne. D'un côté, il faut que je convienne qu'elle est très suspecte; d'un autre côté, les nouvelles que je viens d'apprendre de bonne part, comme si ladite cour avait résolu de démonter tous ses régiments de hussards, qu'elle fait payer fort mal les soldats communs de ses régiments, et que les officiers ne sont point du tout payés de ce qu'il leur faut, me semblent indiquer qu'il ne s'agit que d'ostentations toutes pures dans tous les mouvements qu'elle se donne, pour faire accroire comme si elle couvait de grands desseins. Il n'y a que le temps qui nous éclaircira sur ces mystères. En attendant, vous ne discontinuerez point d'y avoir toute l'attention possible et de me marquer tout ce qui en viendra à votre connaissance, en quoi je crois que le baron de Beckers vous servira mieux que tout autre. Au surplus, j'attends de vous la confirmation de l'avis que vous avez eu des missions respectives des généraux Pretlack et de Tornaco.401-2
Federic.
Nach dem Concept.
401-2 Beide hatten Wien an demselben Tage verlassen; nach der einen Version sollte Pretlack nach London bestimmt sein, nach einer andern sollten beide Generale an den deutschen Höfen wegen Ueberlassung von Truppen unterhandeln.