3564. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.
Chambrier berichtet, Paris 10. März: „Le marquis de Puyzieulx me dit que le Roi son maître ne pourrait pas faire, conjointement avec Votre Majesté, une même déclaration au Danemark, parceque les liaisons de Votre Majesté et de la France avec cette dernière n'étaient pas les mêmes, et que c'était de là pourtant d'où il fallait partir convenablement au Danemark, outre que la France avait déjà fait sa déclaration … Qu'il croyait que, si la guerre s'allumait dans le Nord, il était nécessaire, pour que la France put y prendre la part qu'elle peut y prendre par son argent, que Votre Majesté et la Suède fissent entre elles un plan de ce que chaque puissance fera dans tel et tel cas … parceque, si … la France ne pouvait pas compter que les sacrifices en argent qu'elle voudrait bien faire malgré l'épuisement dans lequel elle se trouve, produisissent l'effet qu'elle en attendrait, elle aimerait mieux garder son argent pour des besoins plus pressants pour elle.“ Chambrier berichtet, Paris 14. März: „Ce qu'il y a de fâcheux pour la France, c'est que la cour britannique a de si bons rapports des sentiments du roi de France, de ceux de ses ministres, de l'état actuel de ses finances, qu'il ne faut pas douter que les ministères anglais et hanovrien n'en deviennent hardis.“ Marquis Puyzieulx hat dem Gesandten wiederholt: „Nous avons fait notre déclaration au Danemark; rien n'empêche que le roi de Prusse ne lui fasse aussi la sienne.“ | Potsdam, 24. März 1749. Auch haben Se. Königl. Majestät bei Gelegenheit der beiden letztern höchst disconsolanten Dépêches des Baron von Chambrier an Ew. Excellenz zu melden befohlen, wie Dieselbe besorgen möchten, dass von wegen Sr. Königl. Majestät auch eine, wiewohl ganz amiable und in obügeanten Terminis abgefassete Declaration der nordischen Umstände halber an dem dänischen Hofe mit nächstem geschehen müsse, des ohngefährlichen Inhaltes: weil man überall von gewissen Armements in Norwegen hörete, des Königs Majestät nach der Freundschaft, worin Dieselbe mit der Kron Dänemark stünden, Sich nicht entbrechen könnten zu erinnern, dass Se. Königl. Majestät bekannter Maassen mit der Kron Schweden in einem Defensivtractat ständen und vermittelst dessen auf den ohnverhofften Fall, dass Schweden angegriffen werden sollte, gehalten wären, solche zu assistiren, obschon übrigens der Tractat an sich so innocent wäre, dass des Königs Majestät denselben an den Legationssecretär Jessen im Original zu zeigen und lesen zu lassen [bereit wären]. Es ist auch Sr. Königl. Majestät Intention, dass zu der Zeit, da vorermeldete Declaration in Dänemark geschehen wird, Ew. Excellenz sodann dem p. Jessen das Original des Tractats selbst vorzeigen und einsehen lassen möchten. |
Nach der Ausfertigung.