3649. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A LONDRES.
Schweidnitz, 10 mai 1749.
Votre dépêche du 29 d'avril dernier m'a donné beaucoup de satisfaction, et comme je suis tout-à-fait de votre sentiment que, vu la situation présente des affaires, je n'aurai jamais rien à espérer de l'Angleterre,521-2 je serais bien aise de savoir de vous les motifs qui devaient m'engager d'acquitter les sommes anglaises hypothéquées sur la Silésie, si de mon côté je ne puis rien me promettre pour l'exécution des engagements que l'Angleterre a stipulés en ma faveur. La réciprocité fait régulièrement la base de tout engagement; la garantie qui m'a été<522> donnée en parle clairement. Si ainsi je pouvais prévoir que l'Angleterre ne voudra point accomplir ce à quoi elle s'est engagée envers moi, il me semble qu'il serait dur que je dusse moi seul observer les engagements que j'ai avec elle. Vous m'expliquerez donc vos idées là-dessus, et cela d'une façon bien détaillée, afin que je sache comment vous pensez à cet égard,
Federic.
Nach dem Concept.
521-2 Vergl. S. 519.